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Les actions passéesLes actions passées
En 1995, l'association départementale du Calvados s'inquiète de ce que certains cyclomoteurs dépassent largement les 45 km/h autorisés. Sous le contrôle d'un huissier, elle achète un cyclo Peugeot dans un magasin de Caen, le fait essayer et constate que sa vitesse de pointe atteint 58 km/h. Elle intente un procès à Peugeot. Après de multiples péripéties, le jugement final est prononcé le 22 mars 1999. La Ligue perd le procès, mais son objectif est atteint : les cyclomoteurs Peugeot ne dépassent plus les 45 km/h à la livraison. En janvier 1995, le gouvernement présente à l'Assemblée nationale un projet de loi prévoyant des sanctions accrues pour de grands excès de vitesse : vingt-cinq femmes de la Ligue, vêtues de blanc, un camélia rouge à la boutonnière, sont présentes dans les tribunes du public, manifestant en silence leur soutien à ce projet. En août 1995, le projet est abandonné. Il revient à la surface sous une forme un peu différente et est présenté au Sénat en avril 1998, à l'Assemblée nationale en décembre 1998. A chaque fois, des membres de la Ligue, vêtus de blanc, camélia rouge à la boutonnière, sont présents dans les tribunes. Depuis 1995, la Ligue diffuse des autocollants rétro réfléchissants à placer sur les cartables et au dos des vêtements des écoliers, dans le cadre de l'opération "Être vu et vive la vie". Depuis 1996, plusieurs numéros thématiques de Pondération, la revue de la Ligue contre la violence routière, sont publiés : Zone 30, organisation de la justice, réglementation propre aux poids lourds, les jeunes et l'accident, accueil des familles, pistes cyclables non dangereuses. En 1997, plusieurs membres du bureau national participent à l'élaboration du rapport Verré sur la formation des conducteurs. Plusieurs de leurs propositions sont retenues. En 1999, la Ligue décide de soutenir et de parrainer des projets présentés par des groupes de jeunes. Elle a notamment financé en mai 2000, l'action de la "Route des Jeunes" dans quatre discothèques d'Ille-et-Vilaine. En 1999, la Ligue ouvre son site Web : www.violenceroutière.org Par le biais de fiches qui traitent des sujets les plus divers, nous souhaitons répondre aux interrogations et aux demandes d'information les plus fréquentes. En 2000, la Ligue s'élève contre la "loi Fauchon" (disposition qui atténue la responsabilité du décideur, du donneur d'ordre). "Sécurité routière grande cause nationale", la Ligue participe au collectif des treize associations, "Arrêtons le massacre". Le 23 octobre 2000 dans le cadre de la semaine de sécurité routière, la Ligue publie dans Libération un appel signé par plus de cent quarante-trois personnalités (copie jointe), demandant aux autorités d'agir en prenant les moyens de faire appliquer la réglementation. La Ligue s'associe à la Prévention Routière dans le procès fait aux constructeurs de cyclomoteurs trop facilement débridables. En 2001, le Conseil national de sécurité routière (CNSR) a été institué (décret du 28 août 2001). Il comprend quarante-cinq membres dont douze représentants d'associations. La Ligue contre la violence routière y est représentée. La Ligue a participé au "groupe de travail relatif à l'expertise dans l'évaluation du dommage corporel" organisé par le ministère de la Justice. Fin 2001 : dès le début de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle, forte mobilisation de la Ligue contre toute loi d'amnistie en matière de sécurité routière : nombreuses interventions auprès des candidats, renouvelées lors de la campagne pour les élections législatives. De fait, la loi d’amnistie votée en mai 2002 est exceptionnellement restrictive. Automne 2002 : les représentants de la Ligue contre la violence routière présentent aux ministres de l’Intérieur, des Transports, de la Justice et de la Famille, ainsi qu’au conseiller du président de la République et à celui du Premier ministre, leurs propositions pour restaurer en France la légalité sur les routes et sauver plusieurs milliers de vie par an. Le comité interministériel du 18 décembre 2002 a répondu à beaucoup de nos attentes, notamment : Fin du permis blanc, test de la boîte noire par les véhicules de l'administration, contrôles automatisés, contraventions forfaitisées, équipement des forces de l'ordre en matériel moderne, accueil des familles. Les réactions, les actions et les propositions de la Ligue sont constamment relayées par tous les médias : presse écrite et audiovisuelle, médias locaux, régionaux et nationaux. En mai 2003, pour célébrer ses 20 ans, La ligue a organisé une grande manifestation à l'échelle de l'Europe : l'opération "24 heures pour sauver 24 vies". A cette occasion, sous l'égide du Ministère délégué à la recherche et de la Ligue, s'est tenu un colloque au Collège de France, centré sur l'action publique de sécurité routière. Conférences également à l'ENA et à l'École Nationale de la Magistrature. Ce même jour, une minute de silence a été observée au jardin du Luxembourg en présence de plusieurs ministres et du vice-président du sénat, dans nombre d'établissements scolaires, aux péages d'autoroutes ; cette initiative a notamment reçu le soutien de la FNTR, du groupe Esso, et du MEDEF. (Voir dossier de presse) Toutes les associations départementales se sont impliquées dans de nombreuses actions sur le terrain. L'ensemble de cette journée a été fortement relayé par tous les médias nationaux et régionaux. En 2003, à la demande du ministère de la Santé, la Ligue à participé activement, à l'élaboration de la Charte d'Accueil des familles de victimes de la violence routière.
En 2003, création du Conseil National de Sécurité routière (CNSR). Par décret un représentant de la Ligue a été nommé. En 2004, participation le 7 avril à la journée mondiale de sécurité routière. Nombreuses réunions du groupe de réflexion sur le Label Voiture Citoyenne, du groupe de travail sur les boîtes noires. Des contacts étroits ont été pris avec l’association espagnole « Stop accidentes ». Participation au colloque « vivre après l’accident ». Les réactions, les actions et les propositions de la Ligue sont constamment relayées par tous les médias : presse écrite et audiovisuelle, médias locaux, régionaux et nationaux.
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