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* Opération 24 heures pour sauver 24 viesCompte rendu de l'OpérationPour célébrer ses vingt années de combat, la Ligue contre la violence routière a organisé les 16 et 17 mai 2003 une grande mobilisation nationale et européenne. Les associations départementales de la Ligue ont relayé l'opération en région, en organisant diverses manifestations. À l'échelon national, le détail de l'opération a été le suivant :
Minute de silence : vendredi 16 mai à 11 heures. L'association "Road Peace" en Angleterre et l'association "Stop accidentes" en Espagne ont relayé dans leur pays la minute de silence.
En France, M. Xavier Darcos, ministre délégué à l'Enseignement scolaire avait annoncé dès le 2 avril lors de sa conférence de presse, que tous les enfants des établissements scolaires seraient invités à s'associer à cette minute de silence. Le BOEN n° 18 du 1er mai avait précisé cette information.
L'association des Sociétés Françaises d'Autoroute a relayé cette minute de silence sur les ondes de radios autoroute, sur les panneaux à messages variables et aux péages autoroutiers où les barrières sont restées fermées une minute. La société ESSO a également invité tous ses agents, dans les différents sites en France, à respecter cette minute de silence, ainsi que la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers. Le MEDEF s'est également associé à cette minute. Au Sénat et dans les jardins du Luxembourg Deux grands kakémonos (immenses banderoles) installés sur la façade sud du Sénat, aux couleurs de la Ligue, de Cofiroute, de M6, de RTL et de J.C Decaux, reprennent la création de la campagne d'affichage. Dans les jardins du Luxembourg attenant au Sénat : un lâcher de 8000 ballons, un lying de 500 personnes, dont une partie d'étudiants.
Xavier Darcos, ministre délégué à l'Enseignement scolaire, Gilles de Robien, ministre des Transports, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, se sont successivement exprimé devant des centaines d'enfants et d'adolescents pour leur signifier qu'ils comptaient sur eux pour mettre un terme aux violences routières. Serge Vinçon, vice-président du Sénat, a stigmatisé "les incompétences et les lâchetés" d'une génération dans ce domaine, avant que Xavier Darcos ne rappelle que la route est "la première cause de mort chez les jeunes". Colloque au Collège de France Le colloque s'est déroulé le 16 mai, sous l'égide du Ministère délégué à la Recherche et aux Nouvelles Technologies et la Ligue contre la violence routière. Il invitait à l'exploration de l'action publique de sécurité routière, tipe de recherche directement axé sur la question de la réforme nécessaire de l'action publique de lutte contre la violence routière. En effet, le "qui, où, quand, comment" des accidents de la route, l'efficacité du port de la ceinture de sécurité ou le remplacement d'un croisement simple avec stop par un rond-point ont fait l'objet de nombreuses études. Il n'en est pas de même pour l'histoire de la lutte contre l'alcool au volant en tant que priorité pour les pouvoirs publics, les contradictions éventuelles entre la publicité automobile et les campagnes publiques télévisées de sécurité routière, ou l'organisation des forces de l'ordre pour lutter contre la violence routière.
Ce colloque nous à permis d'entendre les interventions des chercheurs de l'INRETS, du CNRS, de plusieurs universités ainsi que Claude Got pour le CEESAR, et Michel Ternier, président de l'instance interministérielle pour son rapport sur l'évaluation des systèmes locaux de contrôle-sanction des infractions routières. Ce colloque inauguré par Claudie Haigneré, ministre de la Recherche a été animé gracieusement par François de Closets, le matin, et Bernard de la Villardière -l'après-midi- pour la Table Ronde qui réunissait : Chantal Perrichon (Présidente de la Ligue contre la violence routière), Rémy Heitz (Délégué Interministériel à la Sécurité Routière), Alexandre Moatti (Ingénieur en chef des mines, Conseiller pour les nouvelles technologies), Dominique Lebrun (Conseiller sécurité routière du Ministre de l'Équipement), Guy Bourgeois (Directeur Générale de l'INRETS) Simone Bateman (Chargée de mission auprès du département Sciences de l'Homme et de la Société du CNRS), Armel de la Bourdonnaye (Direction de la Recherche et des Affaires Scientifiques et Techniques du Ministère de l'Équipement et des Transports), Gabriel d'Annunzio (président Directeur Général de Cofiroute). Ce Colloque a eu un double objectif : - Initier une recherche-action sur l'évaluation de l'action publique en matière de sécurité routière, - Lancer les actions d'incitation financière à la recherche en sciences humaines et sociales et en technologies décidées en Comité Interministériel de Sécurité Routière. Sur le premier point, ont été débattus des thèmes comme l'analyse de la place de la sécurité routière dans le travail des forces de l'ordre, ou l'évaluation des systèmes de contrôle-sanction des infractions routières (par le président de l'instance interministérielle d'évaluation). Sur le deuxième point, un état d'avancement a été fait sur les trois mesures décidées en Comité Interministériel de Sécurité Routière du 19 décembre 2002 : - Effet des états de santé dégradés (utilisation de psychotropes) sur le comportement des conducteurs, - Constitution des bases de données accidentologiques permettant la recherche sur les causes et les circonstances des accidents, - Mobilisation de nouvelles "familles" de chercheurs notamment dans le domaine des sciences de l'homme et de la société dans le cadre d'études centrées sur les comportements de conduite. Opérations organisées par les associations départementales de la Ligue lors des journées des 16 et 17 mai 2003 Bas-Rhin Pour les 20 ans de notre association, le 17 mai 2003, la Ligue et la Deutsch Verkehrswacht ont formé une chaîne humaine sur le pont de l'Europe qui enjambe le Rhin entre Strasbourg et Kehl en Allemagne. Cette manifestation constitue un symbole pour cette journée du 17 mai qui s'est déroulée au niveau européen. Sarthe La nouvelle association départementale de la Sarthe, avait choisi la ville de Mayet comme centre des manifestations du département à l'occasion des 20 ans de la Ligue, compte-tenu des importants travaux d'amélioration de la sécurité de la voirie réalisés par la municipalité : aménagement de la place, de plusieurs rues et du quartier scolaire, où d'autres projets sont prévus. À cette occasion, le 16 mai 2003, sur la place de l'Hôtel de Ville de Mayet, 24 chaises vides avaient été placées autour de la fontaine ainsi que les panneaux "qui a tué Nina ?" et l'épave d'une voiture d'un accident mortel récent. Des documents de la Ligue ont été distribués. Le président, Gilbert Allard, a rappelé publiquement les principaux objectifs de la Ligue "obtenir la limitation de la vitesse des véhicules dès leur fabrication et la généralisation de la boîte noire qui permet de retracer les circonstances d'un accident". Des interventions de la Ligue ont eu lieu dans plusieurs établissements scolaires de Mayet et du Mans, auprès du conseil municipal d'enfants de La Flèche, et sur l'aire de repos de l'autoroute A11 à Sargé. Loir-et-Cher À l'occasion de la journée du 17 mai, une cinquantaine de chaises vides ont été placées par la Ligue devant le tribunal. Cinquante : c'est environ le nombre de tués annuel sur les routes du département. Jean-Luc Carl, interviewé par les médias déclarait que ce lieu n'était pas choisi par hasard : c'est un clin d'œil à un magistrat de Blois qui a la réputation d'être particulièrement clément sur les infractions. Sur les courriers adressés à tous les maires du département accompagnés d'un questionnaire, trente réponses sont revenues au siège de l'association départementale. Ardèche A la Voulte, la récente association départementale a organisé une opération chaises vides, autour du giratoire sud : 46 chaises revêtues d'un maillot blanc représentaient les 46 tués en Ardèche en 2002. Deux mille tracts ont été distribués à cette occasion aux automobilistes par l'équipe de militants de Myriam Blanc, la présidente départementale de la Ligue. Essonne Samedi 17 mai 2003, la Ligue a mis en place une voiture accidentée dans la rue piétonne de Juvisy. Mille tracts élaborés par les associations de quartier ont été distribués. Ces tracts reprenaient les thèmes de l'affiche "Qui a tué Nina ?". La présence de la voiture accidentée, sur laquelle avaient été disposées des affiches, a interpellé de nombreuses personnes en ce jour de marché, et un dialogue a pu être engagé avec une centaine de passants. Loiret Du 12 au 21 mai 2003, la Ligue a élaboré un programme d'activité dans l'ensemble du département. Intervention toute une semaine à l'école Mermoz. Le message que Gérard Pétin a voulu faire passer près des enfants est "de les faire réfléchir pour qu'ils prennent conscience que la sécurité routière dépend aussi d'eux. En tant qu'usager, un enfant peut dire à ses parents qu'ils roulent trop vite. Et puis, il est le conducteur de demain." Pose de silhouettes à partir du 21 mai 2003 sur les routes départementales en partenariat avec le Conseil Général : 90 silhouettes au total dont 12 réalisées par les lycéens du Lycée Gaudier Brzeska de Saint Jean de Braye et 12 par ceux du lycée professionnel EREA d’Amilly. Conférence de presse, le 13 mai 2003, pour présenter l'opération "les 20 ans de la Ligue" et table ronde sur la sécurité des transports routiers. Gard Marche pacifique le 17 mai 2003 à Nîmes : 118 personnes, représentant le nombre de morts dans ce département en 2002 ont défilé depuis les arènes de Nîmes jusqu'à la préfecture, où une gerbe a été déposée. Aveyron Sur la place d'Armes de Rodez, 47 silhouettes noires ont été installées par la Ligue : l'image était très forte. Une voiture, une moto et un cyclomoteur accidentés ont été disposés près des silhouettes : "c'est une image que nous ne voulons plus voir, a souligné Christiane Poinsot. Malgré une nette amélioration constatée ces derniers mois, les raisons de notre combat demeurent". Morbihan La Ligue du Morbihan a choisi, pour les 20 ans de l'association nationale, de s'adresser aux enfants d'une petite commune rurale : Augan et par leur intermédiaire, aussi aux adultes (parents, enseignants…) Deux pièces de théâtre ont été jouées le 16 mai 2003 à 18 h par les enfants des écoles d'Augan et des collèges de Ploërmel, avec la collaboration de l'association "Arts 2000" et de l'Institut national pour la sécurité des enfants, en présence de Michel Potier et de Geneviève Potier, présidente de l'association départementale de la Ligue. Les chaînes de télévision (FR3 et TV Breizh) ont retransmis deux fois chacune à des heures de grande écoute, des extraits des deux comédies. L'expérience a montré que, contrairement aux exposés oraux qui ne captivent pas vraiment les adultes, le théâtre constitue un vecteur puissant et attractif de transmission des messages concernant l'accidentologie, dont le principal dans chacune des deux pièces était : "Quand on supprime les causes, on supprime les accidents".
Jura Un monument à la bêtise a été installé devant l'entrée d'un hypermarché de Dole. Une gerbe de fleurs a été déposée devant la préfecture de Lons-le-Saunier. Bouches-du-Rhône Trois actions fortes ont été mises sur pied par la Ligue des Bouches-du Rhône le 17 mai 2003 : une table ronde, une opération silhouette et un concert. La table ronde s'est déroulé le matin à Lambesc. Le sujet était : "que peut-on faire pour lutter contre la violence routière en tant qu'élu dans les communes et dans les Conseils Généraux ?" La cible était les maires du canton et les élus. Malgré la priorité donnée par la Président de la République au chantier de l'insécurité routière, la mobilisation des élus et des acteurs de la sécurité routière a été faible. L'opération silhouette a eu lieu sur le Vieux Port l'après-midi : 24 silhouettes debout. L'opération a été accompagnée d'une distribution de brochures aux piétons et aux automobilistes. Le soir à l'église de la Ciotat un concert de trompette et d'orgue a été dédié à l'opération "24 h pour sauver 24 vies". Rhône Fidèles à leurs habitudes et aidés par les très bonnes relations avec la société des autoroutes SAPRR, les militants de la Ligue ont distribué le 17 mai 2003, 10 000 tracts au péage d'autoroute de Limas. La présidente, Michèle Gonon déclarait sur place : "Il semble indispensable de donner aux automobilistes plus que des conseils. Il faut aussi des informations". Cette opération se déroulait à quelques kilomètres de l'endroit où un accident de car faisait quelques heures plus tôt 28 morts. Oise Le vendredi 16 mai 2003 à Senlis, la Ligue de l'Oise a réalisé l'opération "mouchoirs blancs" avec les enseignants et les enfants des écoles suivie de la minute de silence nationale à 11 h. Cette opération a été accompagnée par la distribution d'autocollants et de tracts. Le mouchoir blanc, distribué aux parents dans le but d'être accroché à leur voiture, signifiait leur adhésion au respect des règles de circulation et leur volonté manifeste de lutter contre la violence routière. Une gerbe a été déposée sur la RD 916 entre Clermont et Saint-Just à Avrechy, à la mémoire de toutes les victimes des accidents survenus sur cette section, et en particulier de l'accident qui, le 4 août 2001, a fait six morts, dont cinq de la famille Blond, en présence de M et Mme Blond, les parents et grands-parents qui ont recueilli Cassandra 7 ans. Cassandra a été la seule rescapée de cet horrible accident de choc frontal, dont le responsable conduisait un coupé BMW puissant et avait doublé à grande vitesse dans des conditions dangereuses. Indre Mise en place d'une épave de voiture accidentée et d'un linceul recouvrant un corps factice couvert de fleurs blanches. Des autocollants et des plaquettes "Qui a tué Nina ?" ont été distribués. La presse a bien relayé la manifestation et a rappelé le drame qui a frappé la famille de Pierre Augay le 6 décembre 1984 : Laurent Augay, écolier, se fait happer par une voiture en traversant un boulevard à deux fois deux voies au centre ville de Châteauroux : une voiture s'est arrêtée, l'autre l'a doublé à vive allure. Le conducteur avait été contrôlé à 80 km/h par un radar de police, quelques instants avec le choc, mais non arrêté, du fait de cette maudite marge de tolérance. Ain Marche silencieuse de 400 lycéens dans les rues d'Oyonnax rythmée par les sons du Djembé. Ils se sont rassemblés à l'Espace de la Grenette, 92 d'entre eux portant des T-shirts blanc numérotés de 1 à 92 se sont allongé à terre, pour symboliser les 92 tués sur les routes du département en 2002. Val d'Oise Pendant les deux jours, stand de la Ligue au centre commercial Art de Vire d'Eragny-sur-Oise : distribution de mouchoirs blancs pour accrocher aux voitures, diffusion de vidéos, distribution de documents de la Ligue, vente de T-shirts, installation de 24 ballons blancs pour les 24 vies perdues chaque jour. Alpes-Maritimes Pièce de théâtre "Parallèle" jouée le 16 mai 2003 à 21 h par la compagnie "Soit-Disant" sur le thème de la sécurité routière, suivi d'un débat. En collaboration avec l'APF (Association des Paralysés de France) : opération "respect des places de stationnement pour handicapés" : à Nice des bâches ont été mises sur les voitures stationnées en infraction sur les places réservées aux handicapés. À Mouans-Sartoux : test aux chocs et exposition des photos de l'opération ville-morte. Opération "chaises vides" dans cinq villes : Nice, Vence, Mouans-Sartoux, Villefranche sur Mer et Beaulieu. 24 silhouettes ont été placées à Peymeinade. Une opération "mouchoir blanc" a accompagné chacune de ces actions dans les sept villes concernées. Exposition "Qui a tué Nina ?" à Vence. 24 bougies ont été allumées toute la nuit à Beaulieu. Pyrénées-Atlantiques À Pau : 14 militants de la Ligue ont distribué 1000 plaquettes "Qui a tué Nina ?" devant la Préfecture de Pau, avec les encouragements du directeur de Cabinet et le soutien du coordinateur sécurité routière. Des messages ont été diffusés sur les panneaux électroniques. Un dialogue a été instauré avec un groupe de lycéens. Jean Le Fèvre nous signale également une action menée à Bressuire, par sa fille, professeur d'anglais au lycée Saint-Joseph. Hautes-Pyrénées Une conférence de presse a été tenue par Paul Meyer et Katy Kessels-Formon. Ils ont rappelé les principaux objectifs de la Ligue : une véritable police de la route, plus de contrôles, le renforcement des sanctions pour certains délits, l'installation d'une boîte noire sur les véhicules. Gironde Jean-Marie Vinches, nouveau président d'association départementale de la Ligue, a effectué une sensibilisation sur les panneaux électroniques entre Bordeaux et Pessac. Isère Un rassemblement d'une centaine de personnes a eu lieu sur la RN 532 (Grenoble-Valence) à Saint Quentin sur Isère, en présence de nombreuses victimes. Des tracts ont été distribués et l'action a été bien relayée par les médias. En partenariat avec la Prévention Routière et l'association "Meylan maintenant", une action "Sortie de discothèque" a été menée deux nuits de suite : diaporama, vidéo et questionnaire proposés aux jeunes. Dans la période précédant et suivant le 17 mai 2003, des entrevues ont eu lieu avec le directeur du cabinet du préfet et avec le procureur de la République. Hérault Une marche silencieuse d'une cinquantaine de militants de la Ligue s'est dirigée vers la place de la comédie à Montpellier, le 17 mai 2003 après-midi où 172 roses ont été déposées. Initialement ce dépôt de fleurs était prévu devant la Préfecture mais le préfet ne l'avait pas autorisé. Place de la comédie, la chorale Clarpège de Clapiers s'est produite pour l'association : c'était assez grandiose par la qualité des chants et des voix. Sans sono, la chorale a continué malgré le passage très bruyant de la manifestation des enseignants. La pièce de théâtre "le révolutionnaire" a été jouée dans la salle Molière de l'Opéra-Comédie. Des tracts ont été distribués et des adhésions ont suivi ultérieurement. L'impact médiatique a été fort. Midi-Libre a rapporté dans ses colonnes le lendemain l'essentiel des propos d'Odile Arnaud : "Nous voulons toujours qu'une police de la route soit créée, que les constructeurs de voiture limitent la vitesse de leurs bolides, et que des boîtes noires soient installées sur les véhicules". Avec l'article, sur Midi-Libre, la photo de Libertad était reproduite, avec sa pancarte "Isabelle 28 ans". Libertad avait courageusement, comme d'habitude, pris la parole pour exprimer son incompréhension devant la non-exécution de la peine de prison ferme par celui qui a tué sa fille. Haute-Garonne Des poèmes sur le sujet des accidents ont été adressés à l'Inspectrice de l'Education Nationale chargée de la sécurité routière pour distribuer à toutes les écoles, pour lecture le 16 mai 2003, mais cela est tombé au moment des vacances de Pâques, puis des grèves, donc il a été difficile de savoir si cela a été suivi d'effet. Les radios locales nous ont réservé un très bon accueil, une radio a enregistré et diffusé deux poèmes lus par les enfants. M6 et France 3 ont voulu faire un reportage sur cette opération, mais la direction de l'école prévue a refusé que ce soit filmé, le choix des poèmes n'était pas télévisuel. Loire-Atlantique A l'occasion d'une représentation théâtrale, au Palais des Congrès à la Baule, Philippe et Françoise Gervot sont intervenus pour sensibiliser les spectateurs (900 élèves du lycée Grand Air) à la violence routière et aux moyens de lutter contre ce fléau. A Nantes, un bouquet de fleurs a été déposé sur le boulevard Meusnier de Querlon, près de l'endroit où Nathalie, 30 ans, traversant sur un passage piéton, a été fauchée par une moto le 5 février 2003. A Rezé, à l'occasion de la "fête du deux-roues" organisée par la mairie, la Ligue a présenté les risques de débridage des cyclomoteurs. A Pornic : une mini exposition d'affiches a été installée par la Ligue à l'occasion d'une sensibilisation des jeunes, prévue par le service jeunesse de la Mairie. Moselle – Des rubans blancs ont été distribués dans les rues de Metz afin d'encourager l'engagement individuel à rouler de manière plus responsable au volant – Tous les adjoints au Maire de Marly ville de 10 000 habitants où JY Lamant a été conseiller municipal de 1995 à 2001 ont présidé la minute de silence organisée dans toutes les écoles primaires de Marly. Au même moment la commune de Weissach im Tal ( près de Stuttgart en Allemagne) , jumelée avec Marly, a organisé la minute de silence dans ses écoles primaires sur le même schéma que Marly. La dimension européenne de la journée a été ainsi étendue à l'Allemagne. Merci aux élus de leur réactivité et leur soutien à cette action. – La minute de silence a également été organisée dans un lycée de METZ et présidée par un des adjoints à Mr Jean-Marie RAUSCH , Maire de Metz. – La minute de silence a été organisée dans plusieurs entreprises sidérurgiques de la région de Metz. Nous remercions ces entreprises ( IRSID en particulier) de s'être associées à cette démarche proposée par la Ligue Contre la Violence Routière , malgré un délai de prévenance extrêmement court. Cette participation nous encourage à poursuivre notre contribution à l'action collective de sensibilisation à ce fléau des accidents de la route, qui, en un an, a permis de sauver plus de 1400 vies, ce qui équivaut à la totalité de crimes de sang sur une année en France. – L'Ecole des Beaux Arts de Metz a préparé une opération de communication originale qui devrait se dérouler lors de la semaine de sécurité routière d'octobre 2003 Doubs Une distribution d'autocollant et de tracts a eu lieu place de l'hôtel de ville à Besançon. France 3 a diffusé un reportage le 16 au soir, avec des commentaires pertinents. RCF (Radio Chrétienne de France) a diffusé le texte "Un geste pour la vie" (voir Pondération n° 56) lu par Geneviève Chavigny. Lors de la première séance qui a suivi le 17 mai, les conseils municipaux de Montbéliard et de Pontarlier ont observé une minute de silence. Savoie et Haute-Savoie La principale manifestation de l'association inter départementale de la Ligue, le 17 mai 2003, était un défilé organisé avec les élèves de l'école du quai Jules Philippe. Les élèves portaient chacun une silhouette blanche. Des rubans blancs destinés à être accrochés aux voitures ont été distribués.
BULLETIN D'ADHÉSION
J'adhère : Je renouvelle mon adhésion : Nom : Prénom : Adresse : Tél. : Profession : e.mail : ————————————————— o Cotisation minimale : 32,00 € Chèque à libeller à l'ordre de : LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE Bulletin à renvoyer à : Adresse de votre association départementale ou 15 Rue Jobbé Duval - 75015 PARIS L'adhésion à la Ligue Contre la Violence routière (32 €) comprend la cotisation et l'abonnement à la revue PONDÉRATION. Elle donne droit à un reçu fiscal. (4 numéros par an), elle donne droit à un reçu fiscal. |
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