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Bilan 2005 de l'accidentologie routière en France

2005 confirme la baisse
du nombre d’accidents sur les routes pour la 4ème année consécutive

 

 

Dominique PERBEN, ministre des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer, a dressé le bilan de la sécurité routière en 2005 et a confirmé que l’objectif consistant à passer sous le seuil des 5 000 personnes tuées avait été largement atteint. 4 975 personnes ont en effet trouvé la mort sur les routes françaises en 2005 dans les six jours suivant leur accident.

 

La diminution du nombre de personnes tuées sur les routes métropolitaines est de 4,9 % par rapport à l'année précédente. C’est la quatrième année consécutive qu’un recul est enregistré (–6,2% en 2002, –20,9 % en 2003, –8,7 % en 2004).

 

« C’est la politique de fermeté que nous avons mise en en œuvre qui a permis d’obtenir ces résultats » a déclaré le ministre, rappelant qu’il n’était « pas question d’alléger les sanctions pour les petites infractions ». Mais Dominique PERBEN s’est par ailleurs déclaré favorable à des mesures en vue de faciliter le retour au permis après invalidation et a confirmé avoir fait des propositions au Premier Ministre en ce sens.

 

Moins de victimes tuées chez les jeunes de 18 à 24 ans

Après une année de stagnation en 2004, le nombre de jeunes de 18 à 24 ans tués sur les routes a diminué de 6,9 % accentuant le contraste avec l’augmentation de 12,6 % du nombre de jeunes tués entre 15 à 17 ans.

 

Près d'une victime tuée sur quatre est un usager de deux-roues motorisé

Un quart des victimes de la route est un usager de deux-roues motorisé. Les motards restent la catégorie d’usagers la plus surexposée au risque routier, puisqu’ils représentent 0,8 % du trafic mais 12,9 % des véhicules impliqués dans les accidents et 16,8 % des victimes.

Moins de décès sur les routes hors agglomération

Les principales baisses du nombre de personnes tuées en 2005 par rapport à 2004 sont constatées sur les autoroutes urbaines (–22,5 %) et les routes nationales (–9,9 %). Les autoroutes de liaison, ou inter-urbaines, connaissent, pour leur part, un accroissement de la mortalité (+16,7 %) ; néanmoins, ces dernières avaient connu d’excellents résultats en 2004 (–34,5 %).

 

 

Les vitesses sur les routes baissent, mais l'effort doit se poursuivre

La baisse des vitesses, amorcée depuis 2000, s’est prolongée jusqu'en 2005 essentiellement grâce à un changement de comportement des usagers, suite aux campagnes de sensibilisation, au renforcement des contrôles par les forces de l’ordre et à la poursuite de la mise en place du dispositif de contrôle-sanction automatisé.

Ainsi, les dépassements de plus de 10 kilomètres par heure de la vitesse autorisée ont diminué pour les véhicules de tourisme (18,9 % en 2005 contre 21,9 % en 2004) et les poids lourds (18,6 % en 2005 contre 20,5 % en 2004). Malheureusement, ce n'est pas le cas des motocyclettes pour lesquels une hausse est constatée (41,8 % contre 40,9 % en 2004).

Pour autant, le dépassement des limitations de vitesse, tous réseaux confondus, même s’il est en retrait en 2005, reste un comportement trop répandu : près de 45 % des automobilistes, plus de 50 % des conducteurs de poids lourds et 60 % des motocyclistes, roulent encore trop vite.

 

Des progrès sur le port de la ceinture de sécurité

509 vies auraient pu être sauvées en 2005, si tous les occupants de voitures avaient bouclé leur ceinture de sécurité à l'avant comme à l'arrière, ce qui représente 9,6 % des personnes tuées : pour la première fois nous passons sous le seuil des 10 %.

 

Des résultats contrastés selon les catégories d’usagers et selon les départements

Alors que nous enregistrons une baisse significative de l'accidentologie en 2005, les progrès enregistrés ont surtout profité aux usagers de  voiture de tourisme (–10%) et de véhicules utilitaires (–9 %).

 En effet, la hausse des accidents en zone urbaine a entraîné une augmentation du nombre de piétons tués (+8 %), mais aussi de cyclomotoristes (+3,8%), de motocyclistes (+1,3%) et de cyclistes (+0,6%).

Les chiffres montrent également une disparité des résultats selon les départements. Il est essentiel de la comprendre et d'en analyser les raisons afin de remédier aux inégalités face à l'insécurité routière. C'est la raison pour laquelle les ministres en charge de l’intérieur et des transports ont commandé un audit de la politique locale de sécurité routière dans certains départements.

 

Comparaisons européennes 2004 : la France progresse contre la mortalité routière

En 2001, la France occupait la 11e position, avec 138 personnes tuées à trente jours par million d’habitants. En 2004, avec 91 victimes, la France se rapproche du peloton de tête des pays européens en se hissant au 7e rang, avant l'Irlande et derrière la Finlande, l’Allemagne, le Danemark, le Royaume-Uni, la Suède et les Pays-Bas placés au premier rang.

 

La nouvelle définition de la gravité des blessures appliquée depuis le 1er janvier 2005 dans un souci d'harmonisation européenne répond à la demande des associations de victimes. On compte parmi les « personnes tuées » les personnes qui décèdent dans les trente jours qui suivent l’accident au lieu de six jours. On ne parle désormais plus de « blessés graves » et de « blessés légers », mais de « blessés hospitalisés », c’est-à-dire séjournant plus de 24 heures à l’hôpital, et de « blessés non hospitalisés » qui reçoivent des soins médicaux, éventuellement à l’hôpital sans toutefois y être admis plus de 24 heures.

Sur cette nouvelle base, les chiffres 2005 s’établissent ainsi :

• 5 318 personnes tuées sur les routes de France contre 5 593 en 2004, soit –4,9 %

• 108 076 personnes ont été blessées contre 108 366 en 2004, soit –3 %

• 85 390 accidents corporels ont été comptabilisés contre 84 525 en 2004, soit –1 %

 

 

 Communiqué de presse du 06 juin 2006

 


 

© 2001-2004 LCVR - Derniere modification le 20 mars 2007.