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Élection à la Présidence de la République

 

La Ligue contre la violence routière a adressé aux candidats à l'élection Présidentielle la lettre ci-dessous.

Les mauvais résultats de janvier la rendent tristement d'actualité.

Nous ne manquerons pas de publier toutes les réponses reçues.

 

            Madame, Monsieur,

 

            C’est aux candidats à la Présidence de la République que nous nous adressons.

 

            Depuis 2002, une amélioration sans précédent de la sécurité sur nos routes a pu être constatée. Elle se traduit par une diminution de 43 % du nombre des tués, des blessés et par conséquent des familles éprouvées par le drame de l’accident de la route.

 

            Ce résultat remarquable est le fruit d’une volonté politique clairement exprimée au plus haut niveau de l’État et relayée par tous les ministres concernés. Il est la preuve qu’une telle volonté peut faire changer des comportements que l’on croyait immuables.

 

            Mais ce résultat reste fragile. Un mouvement de fronde semble se développer à travers des courriers de lecteurs, des messages sur le réseau internet : les mesures de sécurité routière sont caricaturées, présentées comme uniquement répressives, ou n’ayant comme but que de remplir les caisses de l’État ; le résultat en terme de souffrance épargnée est totalement occulté. Cette grogne irresponsable fait peur à des élus, qui parfois mal informés et insuffisamment convaincus, hésitent sur les orientations à prendre. Or les victimes épargnées resteront toujours anonymes et ne pourront jamais témoigner leur reconnaissance, tandis que tous ceux qui ont été contrôlés en infraction n’hésiteront pas à se répandre en imprécations contre le système qui les a sanctionnés.

 

            Madame, Monsieur, nous vous demandons de prendre l’engagement de poursuivre cette politique sans faiblesse en annonçant dès maintenant que, si vous êtes élu, il n’y aura aucune amnistie y compris pour les infractions au stationnement, première marque d’incivilité. Il s’agira d’un signal fort qui marquera votre détermination de poursuivre le combat contre la violence routière.

 

            Madame, Monsieur, l’insécurité sur nos routes met en jeu l’intégrité physique et psychique de plusieurs dizaines de milliers de nos concitoyens chaque année. Elle coûte également annuellement quelques dizaines de milliards d’euros à notre économie nationale, notamment en dépenses de santé et en pertes de production. Elle est coûteuse aussi pour chaque usager, à travers les primes d'assurance automobile qui pèsent lourd sur les budgets des familles. C’est un enjeu que vous ne pouvez pas négliger.

 

            Nos militants et sympathisants attendent une réponse précise sur ces deux points que nous comptons diffuser auprès de nos adhérents et sympathisants.

 

     Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués

 

 

 

 

Chantal Perrichon                              Geneviève Jurgensen

Présidente                                          Porte-Parole

 

Réponse de Ségolène Royal :

Lettre à la Ligue contre la violence routière

                                             

  

Madame Chantal Perrichon

Madame Geneviève Jurgensen

Ligue contre la violence routière

Paris, le 6 février 2007

Mesdames,

J’ai bien reçu votre lettre du 23 janvier dernier dans laquelle vous me demandez de prendre l’engagement de lutter contre la violence routière par une politique très volontariste.

Vous le savez, la lutte contre toutes les formes de violences est l’une de mes priorités.

La violence routière est d’autant plus inacceptable qu’elle peut être jugulée par l’engagement inflexible de tous les responsables politiques à en faire un axe majeur de leur action. Le respect de la loi, du Code de la Route, pour tous ses usagers, est la condition de notre sécurité commune.

Je vous confirme donc, comme mon porte-parole l’a déjà indiqué le 11 janvier dernier, que je suis opposée à l’amnistie des infractions au Code de la Route.

La
violence routière brise des familles et compromet l’avenir de notre jeunesse. Tout doit être fait pour mettre fin à ces souffrances.

Les statistiques qui viennent d’être publiées démontrent que le moindre relâchement dans les comportements a immédiatement des conséquences dramatiques.

Mon engagement est, en la matière, absolu.

Soyez assurées de mon soutien dans le combat juste et, je le sais, difficile que vous menez.

Je vous prie de recevoir, Mesdames, l’expression de mes meilleurs sentiments.

 

 

 

 


 

© 2001-2004 LCVR - Derniere modification le 16 février 2007.