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Pas de respect de la loi sans contrôles

Pas d'arbitre !

Nous avons la conviction qu'une des causes du mal français en matière de sécurité routière est liée à l'insuffisance dramatique des contrôles sur les routes. Mettez sur un terrain de foot les deux meilleures équipes du monde, sans arbitre, et vous verrez beaucoup d'irrégularités et un match sans intérêt.

Les statistiques, publiées par l'ONISR, illustrent bien cette réalité : les contrôles en France, sont dérisoires.

Exemple des contrôles de vitesse

- 2 198 739 heures de contrôle  (augmentation de 5% par rapport à 1998 mais sans changement par rapport à 1995)

Un calcul aisé montre que cela représente :

- l'équivalent de 1 465 agents affectés à plein temps (1500 h par agent et par an),

- 0,7 % des effectifs cumulés de gendarmerie et de police, (230 000 agents),

- 100 postes de contrôles en permanence (2 agents par poste de contrôle, 20% du temps passé en déplacement et écritures)  pour surveiller un réseau de 980 000 km,

- 1 poste de contrôle tous les 9 800 km,

- un risque une fois tous les neuf mois, en moyenne pour un conducteur, de se faire contrôler (ce qui ne veut pas dire sanctionner) .

Et ceci pour un fléau de société, le non respect des vitesses autorisées, qui provoque 4000 morts violentes par an. (La vitesse,, est rappelons-le, la cause de la moitié des victimes sur la route).

 - Qui peut encore parler d'une politique toute répressive ?

Exemple des infractions liées à la vitesse

- 1 164 506 infractions relevées par la police et la gendarmerie.

Ce chiffre, élevé en apparence, est à comparer aux 35 800 000 véhicules en circulation et aux 4 045 700 véhicules impliqués dans des accidents matériels.

Alors que le non respect des vitesses maximales autorisées est un phénomène massif, un conducteur moyen a un risque, une fois seulement tous les trente ans, d'être pénalisé pour excès de vitesse.

Il y a quatre fois plus de risque d'avoir un accident matériel que d'être sanctionné.

Où est l'effet dissuasif des contrôles ?

Conséquences :

- des contrôles si rares qu'ils en deviennent injustes et inefficaces, 

- un sentiment de victime de la part des quelques conducteurs pris en faute (pourquoi moi ?),

- un sentiment d'impunité pour tous les autres,

- la loi massivement bafouée sur la route.

Nota : tous les chiffres cités sont extraits du bilan 1999 de l'ONISR (Observatoire National Interministériel de Sécurité Routière)


Multiplions les contrôles,

ils seront beaucoup mieux acceptés et ils seront plus efficaces

Il ne s'agit pas de répression,

les contrôles font partie de la prévention.

Il s'agit simplement de faire respecter la loi sur la route.

N'oublions que pas que 80% des accidents pourraient être évités si chacun respectait le code de la route

 


 

© 2001-2004 LCVR - Derniere modification le 11 décembre 2004.