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vendredi 16 déc. | Envoyer cette page par email - Imprimer ce document | ||||||||||
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Autos écoles et permis de conduireSituation actuelleTrop souvent les auto-écoles se limitent à enseigner juste ce qu'il faut pour obtenir l'indispensable papier rose. Les supports pédagogiques ont-ils été mis à jour et la formation des moniteurs a-t-elle vraiment évolué? Les examens sont toujours basés sur les mêmes situations, les mêmes diapositives. Très peu de questions sont posées sur la sécurité, l'environnement, la vigilance, les comportements à risque (vitesse, alcool, fatigue) et leurs conséquences. Aujourd'hui, il suffit du « BEPECASER », avec un an de conduite,.pour exercer le métier de moniteur ou pour ouvrir une auto-école, La guerre des prix régit le plus souvent les engagements en matière d'objectifs et de qualité de service, sans véritables règles de déontologie. C'est seulement dans certaines auto-écoles, que les apprentis conducteurs apprennent la conduite sur autoroute, participent à des parcours initiatiques (études d'itinéraires, changement de roues, contrôle visuel des organes de sécurité) ou à des stages sur circuit les mettant en situation d'urgence comme la perte d'adhérence. Cette formation devrait être obligatoire, à condition bien sûr d'être enseignée par des professionnels en milieu adapté et de ne pas inciter les jeunes à pratiquer une conduite sportive. Améliorer la formation des jeunes conducteursRevoir les exigences du permisDonner davantage de place aux questions touchant à la sécurité et aux risques. Supprimer ou modifier le texte de la procédure d'évaluation de l'examen du permis qui autorise les inspecteurs à tolérer « des erreurs pouvant être graves, mais n'ayant pas mis immédiatement en cause la sécurité ». Il est évident que la faute n'entraîne pas toujours un accident. C'est toute la notion de risque attaché à la faute qui est en cause ici. Instituer le permis probatoireL'idée est de délivrer le permis pour une période de trois ans, au cours de laquelle le conducteur novice est invité à des « rendez-vous d'évaluations ». Ces « RVE » (en cours d'expérimentation dans plusieurs départements) ont pour objectif de perfectionner le nouveau conducteur et de le faire réfléchir sur sa façon de conduire. Cet « encadrement » du jeune conducteur, doit permettre de le protéger durant la période où il est le plus vulnérable. En effet l'on doit aussi conduire avec sa tête. C'est avec l'âge et l'expérience que l'on acquière un peu de raison au volant et que la. conduite devient plus sûre. Pour conclure, une profonde réforme est nécessaire. Elle est réclamée par les professionnels les plus sérieux. Il revient aux Pouvoirs Publics de la mettre en œuvre de façon à responsabiliser davantage la profession et à donner à nos jeunes conducteurs une solide formation. Il ne s'agit pas seulement de leur apprendre la technique de la conduite des automobiles ou des motos. Il s'agit aussi de leur faire prendre conscience de la notion de risque et de les éclairer sur les comportements dangereux.. Il convient enfin de les ouvrir à leur responsabilité de citoyens comme usagers de la route, respectueux des autres et respectueux de la loi.Repères… 1893 - Instauration du certificat de capacité à la conduite. 1917 - Premières auto-écoles. 1921 - Code de la route. 1922 - Le permis de conduire remplace le certificat. 1989 - Généralisation de l'apprentissage anticipé à la conduite AAC. |
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