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Objectif zéro accident une utopie!

L'exemple du transport aérien

Imagine t-on une Cie aérienne qui n'affiche pas clairement cet objectif ? Est-il concevable que, connaissant une cause de risque, elle ne fasse pas tout ce qui est en son pouvoir pour l'éliminer.

Revenons sur l'attitude des responsables de la sécurité aérienne après l'accident du Concorde. Ayant mis en évidence l'enchaînement des faits à l'origine de la catastrophe,ils conditionnent le renouvellement du certificat de navigabilité de l'appareil, à la certitude qu'un même enchaînement de faits ne puisse plus se reproduire.

Il y aura ensuite peut-être d'autres catastrophes, mais ce ne sera plus pour la même cause. Un risque aura été éradiqué.

Les risques de la circulation routière.

Pourquoi ne pas adopter dans ce domaine une démarche similaire?

Certes, la complexité de la circulation routière, la diversité des causes d'accidents et la multiplicité des acteurs, rendent la tâche particulièrement ardue, mais elle n'est pas impossible.

Les inspecteurs qui réalisent des enquêtes dans le cadre du programme REAGIR, (Réagir par des Enquêtes sur des Accidents Graves et par des Initiatives pour y Remédier) savent que chaque accident aurait pu être évité. Par une enquête fine, il est possible d'identifier les divers risques qui ont contribué à l'accident et l'on sait ce qu'il faut faire pour éliminer chacun de ces risques là.

Le refus de la fatalité de l'accident

A la Ligue Contre la Violence Routière, nous sommes animés par cette conviction forte : il n'y a pas d'accident fatal ! 

Dire, comme on le fait souvent, que « le risque zéro n'existe pas », n'est qu'une figure de style qui reflète la difficulté de l'exercice et derrière laquelle on s'abrite trop souvent pour ne pas faire tout ce qu'il faut pour éviter les accidents. C'est faire la part belle à la fatalité, jeter un voile pudique sur notre ignorance et notre incapacité, mais ce n'est pas le résultat d'une démarche scientifique.

En effet, le risque n'est pas une entité insécable, il y a des milliers de formes du risque et chacun de ces avatars peut être neutralisé par des méthodes plus ou moins efficaces.

Une volonté et un travail de fourmis.

C'est donc par un travail déterminé, patient et persévérant que l'on arrivera à supprimer, les unes après les autres, toutes les causes de risque.

Ceci suppose la volonté de ne jamais tolérer une seule de ces causes.

Pour ne prendre que quelques exemples : un poteau ou un passage piétons mal placés, des indications de rue difficiles à lire, une sortie de piste cyclable mal conçue peuvent être cause de risque. Toutes ces causes là doivent être recherchées avec résolution et éliminées.

Alors l'objectif « zéro accident » ne sera plus une utopie.

La Suède ne vient-elle pas de lancer très officiellement l'objectif « zéro tué » sur les routes ? Naturellement et de façon cohérente, un plan ambitieux de sécurité routière accompagne cette annonce.

Pourquoi cela ne serait-il pas possible en France ?

 


 

© 2001-2004 LCVR - Derniere modification le 14 décembre 2004.