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Qui doit payer

Débat autour du financement

Alors que personne ne se pose la question du financement de la réparation des dégâts causés par les accidents de la route  dont la facture s'élève annuellement à 120 milliards de francs, on n'est pas capable de trouver les 8 milliards (trois fois les budgets actuels à l'échelle de la France) qui seraient nécessaires pour mener à bien une politique vraiment efficace de prévention routière.

Qui va payer dit-on ? Question bien naïve.

En définitive, c'est évidemment l'usager (ou son clone parfait, le contribuable) qui paiera.

Comme c'est l'usager, par le biais des primes d'assurance, qui paie les dégâts causés par les accidents, comme c'est aussi l'usager qui bénéficiera de la réduction du nombre des accidents, résultat d'une politique dynamique de prévention.

Où trouver 8 milliards de francs ?

Il s'agit d'alimenter un fonds de sécurité routière en vue de financer le programme ambitieux  dont nous avons parlé.

Compte tenu de l'intérêt national de l'enjeu, on pourrait imaginer, que l'Etat prélève cette somme sur les recettes existantes, en affectant à ce fonds 20 centimes sur les 5 F qu'il perçoit par litre de carburant.

Ou faudra t-il instituer, par exemple, une taxe de 8 % sur les assurances ?

Quelle que soit le mode de financement choisi, cela représente à peu près 240 F par usager de la route.

Consultation des lecteurs de la République du Centre

Allons nous longtemps encore accepter de payer cher  pour  réparer les dégâts des accidents (en n'oubliant pas de se rappeler qu'il y en a malheureusement beaucoup d' irréparables), plutôt que de payer un peu pour les éviter ?

Autrement dit, sommes nous prêt à payer en moyenne 240 F par usager pour financer un programme crédible de sécurité routière, sachant que la réduction des accidents qui en résulterait, rembourserait largement l'investissement de départ ?

Le financement par prélèvement sur le budget de l'Etat, a l'avantage d'être théoriquement sans douleur pour le contribuable (mais cela signifie que l'Etat prélève la somme sur une autre affectation).

Le recours à une taxe spéciale ne peut évidemment pas être très populaire. Un formidable effort de communication sera nécessaire pour prouver la rentabilité de l'investissement consenti. 

Dans tous les cas il faudra convaincre les élus et le Gouvernement. Il faudra aussi des hommes et des femmes politiques suffisamment courageux pour accepter de se lancer dans un tel débat.

Nous n'y arriverons pas sans un véritable mouvement d'opinion en faveur de la sécurité sur nos routes.

Le débat est lancé, nous imaginons le scepticisme de beaucoup, merci de nous faire part de vos réactions sur cette question à  l'adresse ci-dessous.

 


 

© 2001-2004 LCVR - Derniere modification le 16 février 2007.