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Des actions tous azimuts

Ne rien négliger

Régulièrement des lecteurs nous interpellent pour nous signaler telle omission dans la panoplie des nombreuses mesures que nous préconisons pour venir à bout du fléau de l'insécurité routière. « N'oubliez pas de parler de l'usage des clignotants ou du rétroviseur » nous écrit-on. Certains insistent sur le respect des distances de sécurité ou sur l'importance de l'entretien des véhicules, d'autres enfin voudraient que les routes soient mieux sécurisées.

Toutes ces remarques sont judicieuses et on ne voit pas pour quelle raison on pourrait se permettre de négliger  une seule mesure susceptible de contribuer à améliorer la sécurité de la circulation routière.

Malheureusement, elles sont souvent formulées de telle façon que l'on comprend que nos correspondants mettent davantage l'accent sur les défauts de conduite des autres plutôt que sur les leurs.

Pour caricaturer (à peine), les jeunes nous disent que le danger vient des vieux et les personnes d'âge mûr qu'il vient des jeunes.

Les automobilistes fustigent les piétons qui traversent n'importe comment et ceux-ci s'en prennent aux conducteurs qui stationnent sur les trottoirs ou ne leur laissent pas la priorité (en oubliant l'un et l'autre que leurs rôles sont bien souvent interchangeables)

Les conducteurs rapides trouvent mille raisons pour justifier leur façon de conduire. D'après eux, ce n'est pas la vitesse qui est dangereuse mais la conduite des autres  usagers, lesquels se croiraient tout permis dès lors qu'ils ne roulent pas vite. Et ainsi de suite.

On n'arrivera évidemment pas à modifier les comportements au volant si chacun se contente de battre sa coulpe sur la poitrine de son voisin ou sur celle de l'Etat.

De même, on ne peut pas accepter que l'Etat s'exonère de ses responsabilités en reportant toute la charge de l'insécurité sur les comportements des usagers.

Pour mener efficacement la lutte contre l'insécurité routière, aucune mesure susceptible de la réduire ne doit être négligée, aucun acteur (usagers dans leur diversité, professions des cycles et de l'automobile, assureurs, collectivités locales, Etat, Justice) ne doit s'en désintéresser.

Diversité des causes d'accident

Ce souci d'actions « tous azimuts », que nous cherchons à développer tout au long de ces rubriques, répond à la diversité des causes d'accidents constatées lors des enquêtes.

Tout accident est le produit de la conjonction de plusieurs facteurs concernant :

  • les comportements du ou des usagers impliqués,
  • l'infrastructure et les conditions climatiques,
  • les  véhicules en cause.

Bien rares sont les accidents où il n'y a rien à dire sur l'un ou l'autre de ces points.

Certes, certaines causes (vitesse, alcool) reviennent beaucoup plus souvent que les autres. Ce n'est pas une raison pour négliger ces dernières dans le panel des mesures de correction à proposer.

Rester vigilant

Sur le plan du comportement, chacun doit être attentif à respecter scrupuleusement l'ensemble des prescriptions du code de la route.

Au niveau des infrastructures, dès qu'un danger a été identifié, les autorités responsables doivent s'employer à le neutraliser par un aménagement approprié sans attendre le prochain accident.

 


 

© 2001-2004 LCVR - Derniere modification le 14 décembre 2004.