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Bien apprendre à conduire

Un constat qui interpelle !

On se souvient du graphique publié dans cette même rubrique le 4 avril « Les âges de l'insécurité », qui illustrait de façon inquiétante et spectaculaire, l'augmentation dramatique du nombre des victimes de la route à partir de l'âge de 18 ans.

Cette statistique anonyme, rejoint hélas bien souvent la lecture des faits divers où les habitants d'un quartier ou d'un village apprennent la nouvelle d'un accident qui vient de frapper un ou plusieurs jeunes  de leur entourage.

La ronde des voitures les samedis soirs, les démarrages en trombe, les virages sur les chapeaux de roue et puis parfois le drame, la sortie de route « pour une raison indéterminée » qui se termine contre un arbre ou contre un autre véhicule, le fracas de la tôle brisée, du sang et des larmes, toute une famille et des amis dans la détresse.

Au volant, trop souvent, un conducteur qui venait de passer son permis il y a quelque mois à peine.

Ces constatations là posent des questions sur l'efficacité de notre système d'apprentissage de la conduite. Comment expliquer que de jeunes conducteurs, si peu de temps après avoir suivi un enseignement sensé leur apprendre les règles de la conduite, puissent se rendre responsables de très graves infractions au code de la route ?

Une autre observation mérite d'être signalée. Parmi les jeunes responsables d'accident, les trois quarts sont des garçons. Le fait que les filles conduisent un peu moins souvent que les gars n'explique qu'une petite partie de l'écart observé.

Or les filles suivent le même cursus d'apprentissage, dans les mêmes auto-écoles, avec les mêmes moniteurs, passent le même permis et circulent sur les mêmes routes.

Ceci tendrait à montrer que le problème n'est pas une question de l'apprentissage de la technique de la conduite mais plutôt un problème de comportement.

Quelle attitude par rapport au respect de la loi ? Quelle attitude par rapport au risque ?

Ces interrogations étaient au cœur du débat lors de la table ronde organisée le 21 mai sur ce thème par la Ligue du Loiret.

L'exemple des adultes

Plusieurs intervenants ont évoqué la difficulté pour un jeune conducteur de bien respecter la loi quand il voit autour de lui tant d'adultes peu scrupuleux.

Et tous les adultes qui assurent le compagnonnage dans le cadre de la conduite accompagnée sont-ils à la hauteur de leur responsabilité d'éducateur ?

Nous examinerons dans une prochaine rubrique quelques propositions  en vue d'améliorer l'enseignement de la conduite tant sur le plan de la technique que sur celui du comportement.

Conduite accompagnée 

Taux de réussite au permis de conduire au premier passage:

Formation classique :    50%

Conduite accompagnée : 80%

Accidentologie comparée

Les chiffres ne sont pas publiés mais ne paraissent pas très favorables à la conduite accompagnée.

Le revers de la médaille d'un meilleur apprentissage et d'une plus grande expérience de la conduite (taux de réussite plus élevé à l'examen du permis de conduire) serait une trop grande assurance et une plus grande prise de risque.

 


 

© 2001-2004 LCVR - Derniere modification le 4 octobre 2005.