jeudi 16 déc.   Envoyer cette page par email - Imprimer ce document  

Ligue

· Accueil
· Présentation
· Actualités
· Nos actions
· Nos conseils
· Les grands dossiers
· Revue Pondération
· Contacts

· Intranet


Sites régionaux

· Région PACA
· Aveyron
· Haute-Garonne
· Hérault
· Isère
· Moselle
· Nord-Pas-de-Calais
· Paris
· Calvados
· Loir-et-Cher
· Indre
· Nord-Pas-de-Calais






Une chance à saisir!

Avec les états généraux de la sécurité routière qui se sont  déroulés à Paris le 17 septembre, c'est la première fois que l'on voit réunis autant de ministres  et autant de bonnes volontés pour affirmer leur détermination de venir à bout de ce fléau qu'est la violence routière sur nos routes.

Le Président de la République lui-même a fait de la lutte contre l'insécurité routière l'un des chantiers de son quinquennat. Le Premier Ministre et tout le Gouvernement s'engage derrière lui. C'est un signe fort et nous espérons qu'il y aura bien rupture par rapport à la mollesse du passé. L'histoire récente nous enseigne qu'il faut malgré tout être prudent. 

En 1990 le Premier Ministre de l'époque s'était déjà indigné de constater toutes ces vies volées et cet énorme gâchis. Dans la foulée il prenait quelques mesures positives et commandait un livre blanc pour définir les axes d'une véritable politique de sécurité routière .

La rencontre de ce mois  a repris bon nombre des recommandations qui figuraient déjà sur ce document. Il aura donc fallu attendre douze ans et 100 000 morts supplémentaires  pour qu'on envisage enfin leur mise en œuvre.

Le nerf de la guerre

Avec juste raison, on a employé des termes guerriers pour engager la lutte. Le premier Ministre veut mettre en œuvre un plan de bataille, les éditoriaux parlent d'offensive contre l'insécurité routière.

Mais pour faire la « guerre », il faut s'en donner les moyens. C'est ce qui a toujours manqué.

Les bonnes paroles n'ont jamais fait défaut : priorité nationale, semaines de la sécurité routière, renforcement des contrôles, etc.

Mais de sous … point !

Sans le nerf de la guerre, les meilleures intentions du monde seront sacrifiées à l'autel des restrictions budgétaires..

Convaincre le Ministre des finances.

Au risque de lasser les lecteurs (mais qui ne se lassent pas devant la répétition des faits divers qui chaque semaine dans notre département nous relate la mort de plusieurs victimes de la route ?) nous osons rappeler que l'investissement dans la sécurité routière est un des plus rentables qui soient. (voir la rubrique du 12 septembre)

Qui susurrera au ministre des finances que l'on pourrait réduire le « prélèvement obligatoire » que constitue chaque prime d'assurance, par une politique efficace de prévention routière ?

Nous avons déjà évoqué ici qu'une réduction de seulement 10% du nombre des accidents entraînerait une économie pour la collectivité nationale de 2,8 milliards d'euros par an, de quoi financer, et bien au-delà, toutes les mesures de sécurité qui ont été évoquées lors de ces états généraux. A condition naturellement de faire l'investissement initial.

Pour le professeur Claude Got le fonds du problème est simple, « on n'a jamais donné à la Sécurité Routière les moyens de ses missions ». Au moment où celles-ci sont solennellement précisées, il convient que l'Etat lui donne enfin les moyens de les remplir.

50 km/h en ville, ceinture à l'arrière, contrôles d'alcoolémie

 


 

© 2001-2004 LCVR - Derniere modification le 14 décembre 2004.