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Dossier de PresseTéléchargez ce document au format pdf
Chaque jour en France, plus de 16 morts sur les routes. Chaque année en France, plus de 5 000 morts et plus de 17 000 blessés graves, dont certains seront handicapés à vie. La violence routière, c’est cela ... La violence routière est la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans. LA LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE La Ligue contre la violence routière regroupe ceux qui veulent faire reculer la violence et la délinquance sur les routes, là où celles-ci sont les plus menaçantes et les plus meurtrières. La Ligue contre la violence routière n’est pas une association de familles de victimes, elle est un mouvement d’opinion apolitique, une force de proposition et un groupe de pression. Elle est exclusivement animée par des bénévoles. Quand la Ligue contre la violence routière a été créée en 1983, la mort sur la route était acceptée dans l'indifférence, et bien des familles se résignaient au drame qui les frappait. Aujourd'hui, aux idées de fatalité et de malchance, nous opposons la définition d’objectifs, et les stratégies pour les atteindre. Chaque accident est la conséquence de plusieurs causes. Nous pouvons agir sur chacune d’entre elles. C’est pourquoi la Ligue contre la violence routière existe, et notamment à travers ses cinquante associations départementales. Conformément à ses statuts, ces associations luttent par tous les moyens légaux contre les manifestations de la violence routière et participent à la prévention des accidents de la circulation. La lutte contre l’insécurité routière fait partie des tâches de l'État qui doit mettre en œuvre les moyens pour que soit respectée la vie de chacun. Mais elle requiert également la mobilisation de tous ceux qui sont décidés à obtenir des progrès immédiats et durables, et dans ce domaine le rôle des associations est déterminant. LES OBJECTIFS DE LA LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIÈRE INFORMER
Pour la plupart, les Français ne découvrent la gravité de la violence routière qu’après en avoir été eux-mêmes les victimes. Médias et pouvoirs publics doivent mettre fin à cet état d’ignorance pour ne pas devenir complices du meurtre au quotidien. La Ligue contre la violence routière publie et diffuse elle-même de nombreux documents (un journal trimestriel Pondération, des hors-série et des plaquettes thématiques). PRÉVENIR
Ä C’est exiger le contrôle renforcé des infractions. Les forces de l’ordre sur les routes sont là pour aider à vivre et pas seulement pour sanctionner. La rareté des contrôles rend peu crédibles les mesures nouvelles ou existantes. Contrôler et sanctionner c’est montrer l’attachement de l’État au respect de ses lois. Ä C’est produire et diffuser des campagnes télévisuelles permanentes pour mettre en garde, informer, expliquer. EXIGER
Ä De s’aligner sur les pratiques des pays de l’Union européenne qui obtiennent les meilleurs résultats en matière de sécurité routière. Ä D’obtenir la limitation à la construction de la vitesse des véhicules afin que leur usage soit conforme aux vitesses maximales autorisées. Ä L’installation de "boîtes noires" permettant de retracer les circonstances d’un accident. Ä La création d’une "police spécialisée", formée, dont le travail soit valorisé. RESPONSABILISER
Ä Le permis de conduire doit être un contrat de conduite qui engage le conducteur envers ceux qu’il transporte et ceux qu’il croise. Le contrat est rompu par celui qui prend le volant malgré l’alcool, malgré la fatigue, et sans respecter les limitations de vitesse. Ä Il faut veiller à la mise en place d’une éducation routière pour les enfants et les jeunes conducteurs de demain (la voiture ne doit pas être un mythe symbolisant la puissance mais un moyen de transport). ACCUEILLIR
Par la création de structures d’accueil, pour les familles éprouvées par un accident, généralement désorientées, ignorantes des démarches. CONVAINCRE
Ä Les forces de l’ordre d’utiliser les moyens que la loi leur donne (comme l’immobilisation immédiate du véhicule d’un contrevenant). Ä Les magistrats de prononcer des peines qui écartent de la circulation, vraiment et durablement, les conducteurs délinquants. Ä Les journalistes de l’importance de traiter régulièrement et en profondeur de la violence routière quotidienne. DEPUIS 1983, LE BILAN D'UN COMBAT... La Ligue contre la violence routière a été créée le 22 avril 1983 par quatre femmes ayant perdu des enfants dans des accidents de la circulation. Dès les premiers mois de son existence , la Ligue contre la violence routière s'engageait dans des combats hardis et fructueux. En 1984, à la suite du procès en référé qu'elle engageait contre un annonceur, Citroën, un afficheur, Giraudy et une agence de publicité, RSCG, un accord était obtenu aboutissant à la fin de l'apologie de la vitesse dans les publicités automobiles. Par la suite, la Ligue contre la violence routière a toujours accompagné - ou obtenu à elle seule - les améliorations de sécurité routière. Citons pour mémoire : Ä Le passage de 1,2 g d'alcool dans le sang à 0,8 g pour l'alcoolémie délictuelle des conducteurs, et de 0,8 g à 0,5 g pour les contraventions (1987). Ä L’abaissement de 60 à 50 km/h de la vitesse en ville (1990). Ä L’obligation du port de la ceinture pour les passagers arrière, et un équipement de retenue approprié pour les enfants (1990). Ä Le permis à points (1992). Ä L’introduction dans le code pénal du délit de mise en danger délibérée de la vie d'autrui (1994). Ä L’autorisation pour les associations de sécurité routière de se porter partie civile aux côtés des familles de victimes (1994) Ä L’adoption du délit de récidive de grand excès de vitesse (1999). Ä La réduction drastique du champ de l'amnistie après l'élection présidentielle de mai 2002. Ä Sur la suggestion de la Ligue contre la violence routière, une société privée et le ministère des Transports expérimentent la boîte noire (2002). Outre ces progrès concrets, la Ligue contre la violence routière a provoqué le changement des mentalités. Elle a, par exemple, fait passer dans le langage courant l'expression "violence routière". Notre association a également su inspirer l'opprobre sociale pour la conduite sous l'emprise de l'alcool. Dès sa création, elle a été reconnue par les pouvoirs publics comme interlocuteur compétent, et a été invitée à siéger dans toutes les tables rondes, forums, groupes de réflexion, organisés par l'un ou l'autre des partenaires de la sécurité routière. A ce titre, elle était représentée au nombre des experts qui ont remis au Premier Ministre, en 1988, le Livre blanc de la sécurité routière. Elle a contribué à la préparation de la "loi renforçant la lutte contre la violence routière" promulguée en juin 2003. L’utilisation des termes "violence routière" dans l’intitulé de la loi montre que nous avons su changer le regard sur ce qui se nommait autrefois les "accidents de la route". Les actions récentes En 1995, l'association départementale du Calvados s'inquiète de ce que certains cyclomoteurs dépassent largement les 45 km/h autorisés. Sous le contrôle d'un huissier, elle achète un cyclo Peugeot dans un magasin de Caen, le fait essayer et constate que sa vitesse de pointe atteint 58 km/h. Elle intente un procès à Peugeot. Après de multiples péripéties, le jugement final est prononcé le 22 mars 1999. La Ligue perd le procès, mais son objectif est atteint : les cyclomoteurs Peugeot ne dépassent plus les 45 km/h à la livraison. En janvier 1995, le gouvernement présente à l'Assemblée nationale un projet de loi prévoyant des sanctions accrues pour de grands excès de vitesse : vingt-cinq femmes de la Ligue, vêtues de blanc, un camélia rouge à la boutonnière, sont présentes dans les tribunes du public, manifestant en silence leur soutien à ce projet. En août 1995, le projet est abandonné. Il revient à la surface sous une forme un peu différente et est présenté au Sénat en avril 1998, à l'Assemblée nationale en décembre 1998. A chaque fois, des membres de la Ligue, vêtus de blanc, camélia rouge à la boutonnière, sont présents dans les tribunes. Depuis 1995, la Ligue diffuse des autocollants rétro réfléchissants à placer sur les cartables et au dos des vêtements des écoliers, dans le cadre de l'opération "Être vu et vive la vie". Depuis 1996, plusieurs numéros thématiques de Pondération, la revue de la Ligue contre la violence routière, sont publiés : Zone 30, organisation de la justice, réglementation propre aux poids lourds, les jeunes et l'accident, accueil des familles, pistes cyclables non dangereuses. En 1997, plusieurs membres du bureau national participent à l'élaboration du rapport Verré sur la formation des conducteurs. Plusieurs de leurs propositions sont retenues. En 1999, la Ligue décide de soutenir et de parrainer des projets présentés par des groupes de jeunes. Elle a notamment financé en mai 2000, l'action de la "Route des Jeunes" dans quatre discothèques d'Ille-et-Vilaine. En 1999, la Ligue ouvre son site Web : www.violenceroutière.org Par le biais de fiches qui traitent des sujets les plus divers, nous souhaitons répondre aux interrogations et aux demandes d'information les plus fréquentes. En 2000, la Ligue s'élève contre la "loi Fauchon" (disposition qui atténue la responsabilité du décideur, du donneur d'ordre). "Sécurité routière grande cause nationale", la Ligue participe au collectif des treize associations, "Arrêtons le massacre". Le 23 octobre 2000 dans le cadre de la semaine de sécurité routière, la Ligue publie dans Libération un appel signé par plus de cent quarante-trois personnalités (copie jointe), demandant aux autorités d'agir en prenant les moyens de faire appliquer la réglementation. La Ligue s'associe à la Prévention Routière dans le procès fait aux constructeurs de cyclomoteurs trop facilement débridables. En 2001, le Conseil national de sécurité routière (CNSR) a été institué (décret du 28 août 2001). Il comprend quarante-cinq membres dont douze représentants d'associations. La Ligue contre la violence routière y est représentée. La Ligue a participé au "groupe de travail relatif à l'expertise dans l'évaluation du dommage corporel" organisé par le ministère de la Justice. Fin 2001 : dès le début de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle, forte mobilisation de la Ligue contre toute loi d'amnistie en matière de sécurité routière : nombreuses interventions auprès des candidats, renouvelées lors de la campagne pour les élections législatives. De fait, la loi d’amnistie votée en mai 2002 est exceptionnellement restrictive. Automne 2002 : les représentants de la Ligue contre la violence routière présentent aux ministres de l’Intérieur, des Transports, de la Justice et de la Famille, ainsi qu’au conseiller du président de la République et à celui du Premier ministre, leurs propositions pour restaurer en France la légalité sur les routes et sauver plusieurs milliers de vie par an. Le comité interministériel du 18 décembre 2002 a répondu à beaucoup de nos attentes, notamment : Fin du permis blanc, test de la boîte noire par les véhicules de l'administration, contrôles automatisés, contraventions forfaitisées, équipement des forces de l'ordre en matériel moderne, accueil des familles. Les réactions, les actions et les propositions de la Ligue sont constamment relayées par tous les médias : presse écrite et audiovisuelle, médias locaux, régionaux et nationaux. En mai 2003, pour célébrer ses 20 ans, La ligue a organisé une grande manifestation à l'échelle de l'Europe : l'opération "24 heures pour sauver 24 vies". A cette occasion, sous l'égide du Ministère délégué à la recherche et de la Ligue, s'est tenu un colloque au Collège de France, centré sur l'action publique de sécurité routière. Conférences également à l'ENA et à l'École Nationale de la Magistrature. Ce même jour, une minute de silence a été observée au jardin du Luxembourg en présence de plusieurs ministres et du vice-président du sénat, dans nombre d'établissements scolaires, aux péages d'autoroutes ; cette initiative a notamment reçu le soutien de la FNTR, du groupe Esso, et du MEDEF. Toutes les associations départementales se sont impliquées dans de nombreuses actions sur le terrain. L'ensemble de cette journée a été fortement relayé par tous les médias nationaux et régionaux. En 2003, à la demande du ministère de la Santé, la Ligue à participé activement, à l'élaboration de la Charte d'Accueil des familles de victimes de la violence routière.
2003, création du Conseil National de Sécurité Routière (CNSR). Par décrert un représentant de la Ligue a été nommé. En 2004, participation le 7 avril à la journée mondiale de sécurité routière. Nombreuses réunions du groupe de réflexion sur le Label Voiture Citoyenne, du groupe de travail sur les boîtes noires. Des contacts étroits ont été pris avec l’association espagnole « Stop accidentes ». Participation au colloque « vivre après l’accident ». Les réactions, les actions et les propositions de la Ligue sont constamment relayées par tous les médias : presse écrite et audiovisuelle, médias locaux, régionaux et nationaux. Association loi 1901, la Ligue fédère des associations départementales relevant de la même loi, et ayant des statuts analogues ; actuellement une cinquantaine d'associations départementales sont ainsi fédérées. Les associations départementales sont compétentes pour : Ä Des actions locales de prévention. Ä L'accueil des familles, exceptionnellement la constitution de partie civile lors des procès au côté des familles qui le demandent. Ä Les relations avec les autorités municipales, départementales, régionales. Ä Les relations avec les médias locaux : TV régionale, radio et presse locale. Un bureau national, élu par le conseil d'administration se charge : Ä Des actions nationales. Ä Des relations avec le gouvernement. Ä Des relations avec les médias nationaux. Ä De l'édition d'un bulletin trimestriel "Pondération" tiré à 7000 exemplaires.
NOS MOYENS Nos recettes provenant des cotisations et dons s’élèvent actuellement à 45.000 euros par an. Nos dépenses avoisinent les 90.000 euros. Différentes subventions (notamment celle de la Direction de la Sécurité et de la Circulation routière et celle du ministère de la Justice) nous ont permis jusqu’à ce jour de maintenir l'équilibre budgétaire. A Paris, la Ligue (fédération nationale) loue pour son siège un local dans le xvè arrondissement, où une permanence est assurée. Les associations départementales fonctionnent grâce à des bénévoles. Elles gèrent les adhésions (actuellement 32 euros par an) et recueillent les dons. Les comptes sont établis par un expert comptable et vérifiés par un commissaire aux comptes, à partir des pièces transmises par le trésorier de l’association. Les dons et cotisations sont déductibles des impôts. Associations départementales 01 – Ain : Colette Berthet - Route du Lac Genin - Grand Vallon – 01100 Apremont - Tél. : 04.74.75.50.79 (alain.berther@tiscali.fr) 06 - Alpes-Maritimes : Martine Bellanger - 6 rue Saint-Véran 06140 Vence - 07 – Ardèche : Myriam Blanc – 510 route de Jauland – 07130 Soyons – 11 - Aude : Jean Mounié - "le Moulin à Vent" - 11150 Villepinte - Tél. : 04.68.94.25.24 12 - Aveyron : Christiane Poinsot - 2 rue des Rouges Gorges - Les Costes Rouges - 12850 Onet-le-Château - Tél. : 05.65.42.21.63 ([email protected]) - (www.violenceroutiere12.org) 13 - Bouches-du-Rhône : Chantal-Marie Laurent - 19 rue Frédéric Chevillon - 14 - Calvados : Philippe Vayssette - 12 rue Doyen Barbeau - 14000 Caen - 21 - Côte D'or : Catherine Pépoz – Ligue Contre la Violence Routière – Maison des Associations – Boite M 2 – 2 rue des Corroyeurs - 21000 Dijon - Tél. : 03.80.65.87.41 ([email protected]) 25 - Doubs : Geneviève Chavigny - 21 rue Bel Air - 25870 Chatillon-le-Duc - 26 - Drome : Luc Gabrielle - Ligue. - 36 B, rue de Biberach - 26000 Valence - 27 - Eure : Annie le Botlan - 3 rue de la Petite Garenne - 27950 Saint-Just - 29 - Finistère : Daniel Théau - 18 rue d'Aiguillon - 29200 Brest - Tél. : 02.98.80.00.84 - ([email protected]) 30 - Gard : Ginette Brunel - 15 rue Bir-Hakeim, Appt. 35 - 30100 Alès - 31 - Haute-Garonne : Christine Fasquelle - 23 rue des Tamaris - 31700 Blagnac - 33 – Gironde : Jean-Marie Vinches – 1 Avenue de Bretagne – 33600 Pessac – 34 - Hérault : Odile Arnaud - rue Antérieu - 34270 Claret - Tél. : 04.67.59.04.24 - 36 - Indre : Daniel Hillion - chez P. Augay - 7 rue Ampère - 36000 Châteauroux - 37 - Indre-et-Loire : Jean-Jacques Duplaisis - 38 avenue Honoré de Balzac - 38 - Isère : Aline Chadrin - 6 rue Louise Michel - 38100 Grenoble – 39 – Jura : Michel Guillemin - 57 Bd. Wilson - 39100 Dôle ([email protected]) - Tél. : 03.84.72.66.78 41 - Loir-et-Cher : Jean-Luc CARL - 15 Rue Bel Air - 41000 Blois - 44 - Loire-Atlantique : Claude Chabot - 17 rue du Capitaine Yves Hervouet - 45 - Loiret : Gérard Pétin - 23 rue de l'Orbette - 45000 Orléans - 56 - Morbihan : Geneviève et Michel Potier - 44 rue de Limur - 56860 Séné - 57 - Moselle : Gérard Jager - Maison des Associations - 1 rue du Coetlosquet - 59-62 – Nord – Pas-de-Calais : Hervé Dizy – 69 Rue de Linselles – 59223 Roncq – Tél. : 03.20.03.19.05 – ([email protected]) 60 - Oise : Alain Pouillard - chez Alain DROUET - 63 Rue Frédéric Petit - 61 - Orne : Julien Picquet - 37 rue du Parc - 61150 Ranes - Tél. : 02.33.39.40.44 ([email protected]) 63 – Puy-de-dôme : Francine Roland-Villermaux - 41 avenue de Volvic - 63530 Sayat - Tél. : 04.73.60.58.36 ([email protected]) 64 - Pyrénées-Atlantiques : Jean Le Fèvre - 5 rue de la Cendrée - 64320 Bizanos - 65 - Hautes-Pyrénées : Catherine Kessels-Formon - 37 chemin Artigala - 66 - Pyrénées-Orientales : Jean-Claude Llobères - chemin de la Pavé 66400 Saint-Jean-Pla-de-Corts - Tél. : 04.68.83.16.54 68 - Haut-Rhin Nord: Louis Hoffmann - maison des associations - LCVR. - 6 rue d'Ingersheim - 68000 Colmar - Tél. : 03.89.23.64.12 68 - Haut-Rhin Sud : Jean-Pierre Sarazin – 16 Rue des chasseurs – 68110 Illzach - 69 - Rhône : Michèle Gonon - 22 rue Pernon - "Les Tilleuls" - 69004 Lyon - 72 - Sarthe : Gilbert ALLARD - 12 rue du 8 mai 1945 – 72360 Mayet – 73 - Savoie : Daniel Goineau – LCVR- Maison des associations 67, rue Saint-François de Sales- 73000 Chambéry - Tél. : 04.79.33 95 58 – ([email protected].) 74 - Haute-Savoie : Monique Lamant - 9 Quai des Clarisses - 74000 Annecy - 75 - Paris : Christine Weil - 5 Bis Rue Moufle - 75011 Paris - Tél. : 01.40.21.61.06 ou 06.72.59.76.59 (http://violenceroutiere.75.free.fr) ([email protected]) 76 - Seine-Maritime : Pascal Treffort - 2 rue de l'Arques - 76133 Épouville - 77 - Seine-et-Marne : Danielle Glise - LCVR 77 - 4 Rue de la Corne - 78 - Yvelines : Emmanuel Fruchard – LCVR – MAS - 3 rue de la République - 81 - Tarn : Viviane Vareilles - 9 rue Fernandez - 81000 Albi - 83 - Var – Pascal BINI – Chez Christine Sandel - 31, rue Rabaton - 83400 Hyères - 84 – Vaucluse – L.C.V.R. 84 – Quartier de l'Étang – 84810 AUBIGNAN – 86 - Vienne : Jean-Louis Boenisch - 14 rue de la Croix Galipeau - 86000 Poitiers ([email protected]) 88 - Vosges : Michel Mathieu - 140 impasse de la Boule Girard - 88270 Hennecourt - Tél. : 03.29.36.62.39 ([email protected]) 91 - Essonne : Philippe Laville - 14 avenue des Palombes - 91260 Juvisy Sur Orge - 92 - Hauts-de-Seine : Alain Argenson - 13 rue de la Roue - 92190 Meudon - 94 – Val-de-Marne : Maria Desabres : 19 Rue Voltaire - 94400 Vitry-sur-Seine - 95 – Val-d'Oise : Nathalie Duthil – 6 Rue Cantabile – 95800 Cergy le haut - 97 – Outre-Mer : La Réunion : Marlène Dijoux - Ligue contre la violence routière - DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX Normandie (Aisne - Calvados - Eure - Manche - Oise - Orne - Seine Maritime - Somme) . Île-de-France (Essonne - Hauts de Seine - Seine et Marne - Seine Saint Denis – Val-de-Marne - Val d'Oise - Ville de Paris - Yvelines) : Philippe Laville - 14 avenue des Palombes - 91260 Juvisy Sur Orge - Tél. & Fax. : 01.69.44.48.79 ([email protected]) Est (Bas-Rhin - Haut-Rhin - Territoire de Belfort - Vosges) : Geneviève Fuchs - Maison des Associations - 6 rue d'Ingersheim - 68000 Colmar - Tél. : 03.89.23.64.12 Ouest (Charente-Maritime - Côtes d'Armor - Finistère - Ille et Vilaine - Loire-Atlantique - Maine-et-Loire - Mayenne - Morbihan - Sarthe - Vendée) : Philippe Gervot - 6 Rue Louis Gervot - 44500 La Baule Tél. : 02.40.60.09.65 ([email protected]) Centre (Cher - Eure-et-Loir – Indre - Indre-et-Loire - Loir-et-Cher - Loiret) : Gérard Pétin - 23 Rue de l'Orbette - 45000 ORLEANS - Tél. : 02.38.53.09.58 (gé[email protected]) Aquitaine (Dordogne - Gironde - Landes - Lot-et-Garonne - Pyrénées-Atlantiques) : Jean Le Fèvre - 5 Rue de la Cendré - 64320 Bizanos - Tél. : 05.59.02.49.31 Languedoc-Roussillon (Aude - Gard - Hérault - Lozère - Pyrénées-Orientales) Odile Arnaud - rue Antérieu - 34270 Claret - Tel. : 04.67.59.04.24 Tel + Fax : 04.67.59.03.69 ([email protected]) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Alpes-de-Haute-Provence - Alpes-Maritimes - Bouches-du-Rhône - Corse - Hautes-Alpes - Var - Vaucluse) : Chantal-Marie Laurent - 19 rue Frédéric Chevillon - 13001 Marseille - Tél.+ Fax. : 04.91.50.78.34) ([email protected]) - (http//www.violenceroutierepaca.org) Midi-Pyrénées (Ariège - Aveyron - Gers - Haute-Garonne - Hautes-Pyrénées - Lot - Tarn - Tarn-et-Garonne) : Paul Meyer - 6 Rue du Docteur Laennec - 65000 Tarbes - Tél. : 05.62.93.52.16 Champagne-Lorraine (Marne - Meurthe-et-Moselle - Meuse - Moselle) : Jean-Yves Lamant - 36 Clos des Sorbiers - 57157 Marly ([email protected]) APPEL DE LA LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE
Publié dans le quotidien Libération du 25 Octobre 2002 Parce que la délinquance routière est la première cause de mortalité des jeunes de notre pays, et les condamne aux pires handicaps, Parce qu'une civilisation doit se mesurer au soin qu'elle prend de sa jeunesse, plus qu'à la progression de ses valeurs boursières, Parce que le ministre des transports a promis en novembre 1997 de diviser par deux en cinq ans le nombre des victimes d'accidents de la circulation, Parce que cette promesse a été suivie en 1998 d'une augmentation du nombre de tués, puis d'une stagnation, Parce que le principe de précaution qui s'applique scrupuleusement dans certains domaines est totalement ignoré dans le domaine de l'insécurité routière, Parce que les causes de la majorité des accidents corporels sont parfaitement connues, Parce que les remèdes sont eux aussi connus et efficacement appliqués dans d'autres pays de l'Union Européenne, Parce que la France sacrifie chaque année deux fois plus de vies humaines que certains de ces pays, Parce que la sécurité routière a été déclarée grande cause nationale de l'an 2000, Les signataires de ce manifeste demandent aux autorités d'agir en prenant les moyens de faire appliquer la réglementation adoptée pour sauvegarder l'intégrité physique de tous les usagers de la route. Laure ADLER, Directrice de France Culture - Agnès B., Styliste - Albert ALGOUT, France Inter - Pierre AMOYAL, Violoniste - Claudie ANDRE-DESHAYS, Astronaute de l'Agence Européenne de l'Espace - Michel ANDRIEUX, Médaille d'Or au J.O. Section Aviron - José ARTUR, Journaliste - André ASCHIERI, Député - Brahim ASLOUM, Médaille d'Or aux J.O section Boxe - Sylvain AUGIER, Journaliste - Sabine AZEMA, actrice - Pr Eric BACCINO, Médecine légale - Etienne BACROT, GMI, Champion de France d'Échecs - Élisabeth BADINTER, Philosophe - Patrick BAUDRY, Astronaute, Pilote d'essais - Pierre BELFOND, Éditeur - Renato BERTA, Chef Opérateur - Mg. BILLË, Archevêque de Lyon - Mattia BONETTI, Designer - Bernard BOSSON, Ancien Ministre, Député - Dalil BOUBAKEUR, Recteur de la Grande Mosquée de Paris - Madona BOUGLIONE, Directrice du théâtre du Ranelagh - Allain BOUGRAIN-DUBOURG, Journaliste, Producteur - Pierre BOULEZ, Compositeur, Chef d'Orchestre - Carole BOUQUET, Comédienne - Pierre BOUTEILLER, Directeur de France Musiques - Anne BROCHET, Actrice - CABU, Dessinateur - Jean-Pierre CASSEL Acteur - CAVANNA, Journaliste, Écrivain - Françoise CHANDERNAGOR, Écrivain - Georges CHARPAK, Physicien, Prix Nobel - Jean Arnold de CLERMONT, Président de la Fédération Protestante de France - Corinne COBSON, Styliste - Yves COCHET, Vice-Président de l'Assemblée Nationale - Daniel COHN-BENDIT, Député Européen - Michel COMBES, Astronome - Emmanuel CURT, Percussion solo Orchestre National de France (ONF) - Philippe DECOUFLÉ, Artiste - Pierre DECROIX, Président d'Honneur de la Fédération Française de GO - Jean-Luc DEJEAN, Écrivain - Frédéric DELACOURT, Président du Collectif des Pédiatres Libéraux - Catherine DOESE, Violoniste ONF - René DOSIERE, Député - Alain DUAULT, Producteur TV et Radio - Serge DUCHESNE, Soliste corniste ONF - Sophie DULAC, Vice-Présidente du Conseil de Surveillance de Publicis - Yves DUTEIL, Chanteur - Gad ELMALEH, Comédien - Marc EMIG, Navigateur - Équipe de football de Montpellier S.C - Michèle FITOUSSI, Journaliste-Écrivain - Jean-Louis FOULQUIER, Producteur à France Inter - Jacques FOURQUET, Trombone solo ONF - Valérie FRATELLINI, Professeur à l'École Nationale du Cirque - Antoine GARAPON, Magistrat - Gérard GAROUSTE, Peintre, sculpteur - Élisabeth GAROUSTE, Designer - Pascal GENTIL, Médaille de Bronze aux J.O. section taekwondo - Pr Marc GENTILINI, Président de la Croix Rouge Française - Philippe GLOAGUEN, Écrivain, Guide Routard - Pr. Bernard GLORION, Président de l'Ordre National des Médecins - Jean-Jacques GOLDMAN, Chanteur - Pr Claude GOT, Accidentologiste - Pr GRASSET, Président de PROPARA : accueil des traumatisés de la moelle - Jacques GRIMBERT, Dr de la Musique à la Sorbonne - Robert GROSFILLEY, Journaliste - Alexis GRUSS, Directeur du Cirque - Geneviève GUICHENEY, Médiatrice à France Télévision - Jean-Claude GUILLEBAUD, Journaliste, Écrivain - Jean-Pierre HAIGNERE, Astronaute de l'Agence Européenne de l'Espace - Robert HAZAN, Président de l'Institut Technique d'Accidentologie - Anne-Marie IDRAC, Ancien Ministre, Député des Yvelines - Irène JACOB, Comédienne - Albert JACQUARD, Généticien - Agnès JAOUI, Comédienne, Auteur - Georges KIEJMAN, Ancien Ministre, Avocat - Gérard KLEIN, Comédien - Christian LACROIX, Designer - Lucien LANIER, Sénateur - Olivier LATRY, Organiste titulaire de Notre-Dame de Paris - Joël LAUTIER, GMI, assistant de Kramnik au championnat du monde 2000, ancien Champion de France d'Echecs - Maryvonne LE DIZES, Violoniste, Soliste de l'E.I.C. - Luc LEBLANC, Champion du Monde de cyclisme - Annick LE FLOC'HMOAN, Journaliste "Elle" - Jacques LEGROS, Journaliste à T.F.1 - Pierre LESCURE, Président de Canal+ - Michael LEVINAS, Compositeur, pianiste - Raymond LEVY, Président d'Honneur de Renault - Didier LOCKWOOD, Violoniste, Compositeur - Frédéric LODEON, Chef d'orchestre et Producteur radio - Sylvain LUC, Artiste de jazz - Jacques MAILLOT, Président Directeur Général de Nouvelles Frontières - Noël MAMERE, Député - Jacky MAMOU, Pédiatre, Président d'Honneur de Médecins du Monde - Michel MARCUS, Magistrat - Daniel MERMET, Journaliste - Jean-Jacques MILTEAU, Musicien - Ariane MNOUCHKINE, Directrice du théâtre du Soleil - Alain MOGLIA, Dr. Orchestre de Chambre National de Toulouse - Denis MOREAU, Magistrat - François OZON, Réalisateur - Christophe PELLET, Auteur dramatique - Anne-Marie PERIER-SARDOU, Journaliste - Mireille PERRIER, Actrice - Pr Paul PETIT, Président du SAMU de France - Michel PLATINI, Conseiller du Président de la FIFA - Marianne POLLIN, Violoniste ONF - Gaston POULAIN, Évêque - Henri PUJOL, Président de la Ligue Nationale contre le Cancer - Yves QUERE, Physicien, Académicien - Alain REMOND, Rédacteur en chef de "Télérama" - Henry RENAULDON, Magistrat - Caroline RITCHOT, Violoniste ONF - Pierrette ROSSET, Journaliste - Laurent ROUBACH, Guitariste jazz - Marcel ROYER, Secrétaire Général de la FNATH - Claude SARRAUTE, Journaliste - Georges SARRE, Ancien Ministre, Député de Paris - Gérard SAUMADE, Député - Laurent SCHWARTZ, Mathématicien, Médaille Fields - Jacques SECRETIN, Ancien champion d'Europe de tennis de table - Françoise SEIGNER, Artiste dramatique, Sociétaire honoraire de la Comédie Française - Antoinette SEILLIERE - Michel SIFFRE, Chercheur spéléologue - René-Samuel SIRAT, Grand Rabbin - Joseph SITRUCK, Grand Rabbin de France - SOKAL, Dessinateur de BD - Philippe STARCK, Designer - Alan STIVELL, Artiste - Alain de SWARTE , journaliste - Jérôme THOMAS, Médaille de Bronze aux J.O section Boxe - Alain TOURRET, Député - Joël VAÏSSE, Trombone solo ONF - Michel VAUZELLE, Ancien Ministre, Député, Président du Conseil régional de la région PACA - Michèle VERGNE, Mathématicienne - Karine VIARD, Comédienne - Claude VILLERS, Journaliste-Producteur France INTER - Pierre VILLERS, journaliste - Eric VINAY, journaliste - Antoine WAECHTER, Président du Mouvement Écologiste Indépendant - Jean-Michel WILMOTTE, Architecte - Adrien ZELLER, Ancien Ministre, Président du Conseil Régional d'Alsace - Elsa ZYLBERSTEIN, Comédienne. Ligue Contre la Violence Routière : 15, rue Jobbé-Duval, 75015 Paris - e-mail : [email protected] Association loi 1901 Une minute de silence pourquoi ? Au cours de la Journée européenne 24 heures pour sauver 24 vies, la minute de silence du vendredi 16 mai 2003 à 11 heures en sera le point fort. Mémoire et action : c’est ainsi que l’on peut exprimer la signification de cette minute. Mémoire, car tant d’entre nous ont connu le malheur et la perte à travers l’accident brutal et pourront se recueillir, non pas seuls, mais avec une communauté de personnes qui avec eux vont vivre ce moment de méditation. Mais la minute est aussi espoir car elle symbolise la volonté de chacun d’agir afin que cette violence sur les routes cesse au plus tôt. C’est pourquoi nous diffuserons ce jour-là quatre textes qui expliquent le sens de cette minute. A l’intention des jeunes, deux textes dont les titres sont à prendre comme des programmes d’action : Soyez malins, vous les conducteurs de demain pour les plus jeunes, Conducteurs de demain, faites mieux que vos parents pour les ados. Pour tous, le texte Un geste pour la vie engage à prendre sur le champ au moins une décision qui peut sauver la vie – la sienne ou celle des autres. Le texte Soixante secondes de solidarité exprime la protestation et le sens profond que nous donnons à ce combat contre la mort, et la brutalité. Nous sommes convaincus que le mouvement de désolidarisation avec la vitesse imbécile, celui du respect des règles marqueront un progrès considérable. Que cette minute de silence soit une minute de vie ! LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE Journée européenne : 24 heures pour sauver 24 vies ! 16 et 17 mai 2003 Un geste pour la vie
Soyez malins, vous les conducteurs de demain !
Tu crois peut-être que tu es trop jeune pour aider les autres à ne pas avoir d’accident ? Si, tu peux ! La route, cela s’apprend, et si chacun faisait très attention, on y serait en sécurité SOIS EXIGEANT La ceinture s’appelle ceinture de sécurité parce qu’elle te retient sur ton siège en cas de choc. Même pour un court déplacement, demande à tes parents de t’attacher. Demande-leur aussi de coller sur ton cartable des bandes rétro-réfléchissantes qui te rendent visible la nuit. SOIS SAVANT, TU PEUX APPRENDRE DES CHOSES, MEME À TES PARENTS Dis- leur que la vitesse c’est bête, elle tue. Dis-leur qu’ils doivent s’arrêter à chaque feu rouge même quand ils sont pressés pour t’emmener à l’école. Dis-leur qu’il ne faut pas téléphoner en conduisant, c’est dangereux. DECIDE que désormais, lorsque tu es à un carrefour à feux, tu ne traverseras que lorsque le feu est rouge pour les voitures et le petit bonhomme vert pour toi. ACCEPTE de toujours donner la main lorsque tes parents te le demandent. ATTENTION Si ton ballon roule dans le rue, ne cours pas le chercher, une voiture risque d’arriver à ce moment. Laisse un adulte le faire à ta place. Soyez malins, vous les conducteurs de demain ! LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE
Journée européenne : 24 heures pour sauver 24 vies ! 16 et 17 mai 2003 Un geste pour la vie
Conducteurs de demain, faites mieux que vos parents !
Sachez que vous les jeunes, vous êtes les plus exposés aux accidents de la route. La route est dangereuse pour qui oublie les règles Sur la route se côtoient poids lourds et « poids légers » (deux roues, piétons). Tantôt vous êtes l’un, tantôt l’autre. Sachez le reconnaître et tenez compte des différences. Lorsque – piéton -, vous êtes engagé sur le passage piéton, vous êtes prioritaire mais vulnérable. Alors pensez-y lorsque vous êtes sur un cyclomoteur ou conducteur. Pour la journée européenne, faites un geste. Testez vos connaissances. Savez-vous … Que la circulation côte à côte est interdite pour les cyclomoteurs, et dans certains cas aussi pour les vélos? Que le freinage est plus long avec un passager ? Qu’en cas de vent violent il faut réduire la vitesse ? Pendant cette minute de silence
Pensez que vous ne voulez pas perdre votre meilleur ami, et donc que lui ne veut pas vous perdre. Alors prenez garde à vous. Engagez–vous
à toujours mettre votre casque à ne pas vous faufiler entre les voitures à ralentir avant une intersection à ne pas surprendre les autres en changeant brusquement de direction, à ne pas confondre les courses à la télévision avec la réalité, à ne pas acheter de kit pour débrider le moteur de votre cyclo. Rappelez-vous
Boire et conduire sont ennemis mortels Quoiqu’il arrive il faut respecter les limitations de vitesse La fatigue aggrave les risques d’accident. Conducteurs de demain faites mieux que vos parents !
LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE Journée européenne : 24 heures pour sauver 24 vies ! 16 et 17 mai 2003 24 heures pour sauver 24 vies Un geste pour la vie Faire un geste, un seul qui soit une action pour la vie. Quelque chose que vous n’auriez pas fait un jour ordinaire. Un geste qui pourra sauver la vie des autres ou la vôtre Puisque chacun fera ce geste. Ralentir la vitesse et se tenir au strict respect des vitesses autorisées. Ne pas monter à bord d’une voiture conduite par quelqu’un qui a bu. Oser dire à un conducteur qu’il va trop vite. Ne pas utiliser le portable en conduisant. Ne pas considérer l’autre sur la route comme un «ennemi potentiel » envers qui l’on peut avoir un comportement grossier. Prendre ce jour-là les transports en commun. Le trottoir est aux piétons : ne pas y stationner, ce qui les oblige à aller dans la rue si dangereuse. Respecter les places réservées aux handicapés. Contrôler l’état du véhicule. Parler autour de vous de la journée “sauver 24 vies”. Décidez de faire ce geste pendant la minute de silence. C’est votre contribution personnelle à la journée 24 heures pour sauver 24 vies LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE
Journée européenne : 24 heures pour sauver 24 vies ! 16 et 17 mai 2003 SOIXANTE SECONDES DE SOLIDARITÉ
Tout le monde redoute l’accident de voiture. Tout le monde sait que cela arrive. Mais inconséquents, nous pensons que cela ne sera ni pour nous ni pour nos proches. Cela existe pour les autres Mais les autres qui sont-ils ? Ce sont toujours les proches de quelqu’un. Ce sont par année les 8000 tués les 150 000 blessés Ce qui veut dire 24 morts en 24 heures. Ce qui veut dire qu’en cette minute même quelqu’un est heurté, tombe, est tombé. Arrêtons-nous TOUS une minute ! SOIXANTE SECONDES
Pour celui ou celle qui vient de pénétrer dans un hôpital à cet instant même, pour ceux qui ont été les victimes des accidents de la route, pour leurs familles et ceux qui les aiment. Dans un accident il faut moins d’une minute pour que le choc soit fatal. Donnez ces soixante secondes comme on donne son sang. Pour dire que vous ne voulez pas que cela continue et que vous soutenez l’action 24 heures pour sauver 24 vies. Comme un acte de non violence et de résistance. Faites ce geste par respect, par humanité Soixante secondes pour la vie. Une minute de silence Afin que cesse le silence autour de la mort quotidienne cachée occultée des 24 personnes qui perdent leur vie chaque jour en France Afin que conduire un véhicule ne soit pas synonyme de blessures, de tombes, de violences dont on n’ose pas parler Nous voulons parler C’est pour cela que nous avons décidé de faire Une minute de silence |
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