Voiture Citoyenne
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   Avril 2013


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Comment utiliser le concept de voiture citoyenne ?

Utiliser les deux aspects du « produit », la note et le classement.

Notre attitude a été pragmatique. Il ne s’agissait pas de décrire un véhicule idéal et de déclarer que les véhicules actuels étaient dépourvus de citoyenneté, mais de décrire l’état des lieux en notant les véhicules disponibles suivant les quatre axes de protection retenus. La dérive progressive de l’ensemble des modèles offerts aux consommateurs vers des masses et des vitesses maximales de plus en plus élevées fait que même les véhicules les plus « légers » et les « moins rapides » peuvent apparaître excessifs, cependant ils auront une relativement bonne note par rapport aux autres, du fait de notre choix de noter l’existant et non un produit « idéal » qui n’existe pas. La valeur 10 n’a aucun intérêt dans un tel contexte. A l’opposé prendre en considération les versions des différents modèles qui dépassent 14 ou 15 à un sens, ce sont les véhicules qui représentent le mieux notre concept de voiture citoyenne. Observer combien de véhicules sont représentés dans les différentes classes de notes est également utile et nous présentons des illustrations graphiques de ces distributions dans les annexes de notre projet.

Influencer le comportement des consommateurs.

Il ne faut pas avoir d’illusions sur l’aptitude des constructeurs à faire évoluer spontanément leur production dans le sens de la citoyenneté. La plupart ont une stratégie mondiale et les normes sont différentes en Asie, aux USA ou en Europe. Dans un tel contexte l’Union Européenne peut avoir un rôle de leader en termes de sécurité et d’environnement.

Tout produit homologable au niveau européen et qui se vend sera commercialisé. Cela ne signifie pas pour autant que cette soumission au marché actuel témoigne d’une capacité d’anticipation et d’adaptation exceptionnelle. L’évolution du contexte peut être très rapide, et les constructeurs ne maîtrisent pas tous les éléments d’une évolution prévisible à la hausse mais difficilement quantifiable du prix des carburants. Les ventes d’un véhicule hybride comme la Toyota Prius ont fortement augmenté aux USA comme en Europe et ce véhicule a été désigné comme le véhicule de l’année. Le retard pris en Europe dans la conception et surtout l’expérience pratique de la commercialisation et de l’entretien d’un tel véhicule, mais aussi de véhicules spacieux, plus légers que les modèles actuels et faiblement consommateurs, sera difficile à rattraper. Il faut donc que l’usager soit un facteur d’évolution en étant conscient qu’il sera finalement l’arbitre de la situation.

Au lieu de favoriser des évolutions en produisant des véhicules allant dans le sens des besoins prévisibles, les constructeurs font peu de choses pour permettre aux acheteurs de choisir les véhicules correspondants. Par exemple, il est actuellement impossible d’avoir un filtre à particules efficace sur les diesels les moins puissants disponibles sur un modèle de base. En général les modèles les plus luxueux avec les équipements optionnels les plus performants sont disponibles uniquement avec les motorisations les plus puissantes. Il est facile de prétendre que la demande n’existe pas quand l’offre est également inexistante. Les délais d’achat d’une Logan prouvent bien les limites des politiques commerciales des firmes. Une promotion active et commentée avec pertinence d’une offre réelle de véhicules raisonnables est une démarche indispensable qui doit impliquer les constructeurs. Elle correspond également à leur intérêt sur le long terme.

La Ligue contre la violence routière recherchera toutes les coopérations possibles, y compris celles des constructeurs, pour favoriser l’évolution des achats vers des véhicules plus citoyens. Nos partenaires privilégiés seront évidemment les associations de consommateurs qui ont à la fois des préoccupations communes avec les nôtres et l’expérience de la défense de l’intérêt des consommateurs.

Influencer le comportement de l’Etat et de l’Union.

La responsabilité de ceux qui ont le pouvoir et le devoir d’agir dans ce domaine sera considérable au cours des prochaines années. Il est impossible de continuer à affirmer « qu’il y a le feu à la maison et que nous regardons ailleurs » tout en continuant à regarder ailleurs. Une évolution programmée et conduite avec détermination, en France et au niveau de l’Union, permettra l’adaptation des industriels.

La première initiative au niveau national doit être la mise en œuvre du bonus-malus à l’achat, envisagé dans les premières versions du plan climat 2004 puis abandonné dans la version définitive. Cette mesure doit être instaurée rapidement avec une progressivité annuelle programmée dès sa mise en œuvre. La mesure peut être entièrement neutre pour le budget de l’Etat, en assurant le financement du bonus accordé aux véhicules les plus respectueux des autres et de l’environnement par le malus atteignant les véhicules les plus défaillants sur ces critères.

La France doit agir au niveau de l’Union pour porter et défendre le projet de limitation de la vitesse à la construction des voitures particulières, à l’instar des cyclomoteurs, des tracteurs, des poids lourds et des transports en commun. Il est souhaitable que cette mesure assure une différenciation entre les véhicules en fonction de leur masse. Tous les véhicules dont le poids dépasse 2 tonnes devraient se voir appliquer la limite de vitesse maximale actuellement appliquée aux véhicules de plus de 3,5 tonnes.




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