En 2009, si tous les usagers avaient respecté les limitations de vitesse, nous aurions évité au moins 700 accidents mortels et épargné 760 vies.
Voilà le premier intérêt du dispositif LAVIA (limiteur de vitesse s'adaptant à la vitesse autorisée) qui transmet au véhicule la vitesse maximale autorisée du lieu où il circule.
Le système de satellites GPS est utilisé pour permettre au véhicule de connaître sa position. Grâce à cette position et une carte digitalisée se trouvant à bord du véhicule, il est possible de connaître la vitesse autorisée. Et donc avec le LAVIA plus de petits excès de vitesse commis par erreur !

Le LAVIA peut fonctionner selon plusieurs modes :

• Le mode informatif: Le conducteur est informé de la vitesse autorisée là où il se trouve. Différents dispositifs attirent son attention (l'affichage clignote, un voyant s'allume, il entend des bips ....). Cette aide à la conduite peut être utilisée sur les véhicules existants.
•  Le mode actif : Le conducteur ne peut pas dépasser la vitesse réglementaire en vigueur. Lorsque il dépasse la vitesse autorisée différents dispositifs attirent son attention. A 5 km/h au-dessus, son siège vibre ; si le conducteur ne ralentit pas, les gaz sont progressivement coupés.

La Ligue contre la violence routière souhaite d'une part que le Ministère des transports demande aux partenaires associés au projet de s'engager à industrialiser le LAVIA actif le plus rapidement possible; d'autre part que les pouvoirs publics, notamment les gestionnaires de voirie, s'engagent sur les moyens à mettre en œuvre pour disposer d'une base de données cartographique des limitations de vitesse et en assurer une mise à jour fiable.

Quand on dit que les radars sont des » pompes à fric » on oublie que ces radars ont un coût d'investissement et de fonctionnement, et que l'Etat consacre des sommes non négligeables pour assurer les autres missions destinées à assurer la sécurité sur nos routes.
Voici un inventaire de ces missions et des montants inscrits au budget de l'Etat pour 2010 fourni par un document émanant du gouvernement

Il faut rajouter à ces montants du budget national les sommes que les communes et les départements consacrent à des aménagements de voirie dans un but sécuritaire.

Il ne faut pas oublier le coût des accidents (coût des morts, des blessés, des dégâts matériels) pour l'économie française évalué à 24 milliards d'euros par an, dont environ 1 milliard supporté par la Sécurité Sociale au titre de soins non pris en charge par les assurances.
Enfin les recettes des amendes au titre des infractions au code de la route (stationnement compris) se montent à un peu plus de 1 milliard dont la moitié provenant de l'activité des radars automatiques.

Enlever des points à un permis date d'avant 1992 est illégal puisque la loi n'est pas rétroactive ?

• Le code pénal s'appliquant aux infractions au code de la route n'est pas figé :le législateur peut toujours le modifier.
• Depuis longtemps, ce code pénal prévoit la suspension et l'annulation du permis.
• En 1992, le législateur a décidé que l'accumulation d'infractions dans un laps de temps donné entrainerait la suspension du permis : cette loi n'a pas été jugée inconstitutionnelle.
• Le retrait de points est un avertissement : « attention, vous avez commis une infraction, n'en commettez pas d'autres ». Mais le permis reste valable même s'il ne reste qu'un seul point

Les radars sont calés à 5 km/h au dessus de la limite de vitesse du lieu jusqu'à 100 km/h , et à 5% de plus au delà. Ceci pour tenir compte de l'imprécision des compteurs de vitesse des voitures.
Si vous avez été sanctionné pour 91 km/h « vitesse retenue » par exemple, c'est que vous rouliez à 96 km/h, soit un dépassement de 6 km/h et non pas 1 comme on le croit en général.