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Protéger piétons et cyclistes

Une alternative crédible

Des aménagements sont souvent indispensables pour matérialiser le partage de la rue.

- Parcours cohérents, bien maillés, confortables et sûrs (ornières, plaques égouts, pavés, etc.),

- Suffisamment de parkings à vélos

- Pour les piétons, passages aménagés (traversée en deux temps, visibilité assurée) et trottoirs libérés des voitures en stationnement.

Mesures pour la sécurité

Les chartes  signées entre les collectivités territoriales pour développer l'usage du vélo en ville et les nouvelles dispositions du Code de la Route en faveur des piétons vont dans le sens d'une plus grande sécurité pour les usagers vulnérables.

Par exemple si le Code stipule que la distance de dépassement d'un vélo doit être de 1 m en ville, c'est parce qu'à 50 km/h, doubler de trop près un cycliste peut avoir des conséquences dangereuses par rapport à l'équilibre. Pour des vitesses plus élevées, en rase campagne la distance de 1,50 m n'est pas superflue

La priorité, désormais mieux affirmée, pour les piétons engagés sur un passage, va dans le même sens.

La modération de la vitesse en ville : clef de la sécurité

Les aménagements en faveur des piétons ou des cyclistes ne régleront pas tous les problèmes de sécurité. Il y aura toujours des croisements, des chevauchements de circulation.

En villle, des vitesses des véhicules motorisés supérieures à 50 km/h, ne sont pas compatibles avec la sécurité des usagers vulnérables

C'est la vitesse excessive de la circulation qui fait peur :

- à la personne âgée qui hésite à traverser même sur un passage piéton,

- aux parents qui n'osent pas autoriser leur enfant à se rendre au collège à vélo.

Il est donc de la responsabilité de l'Etat de faire respecter les limitations de vitesse légalement définies.

On ne peut pas se satisfaire d'une tolérance implicite de plus 20 km/h au-delà de la vitesse autorisée. Avec des vitesses de 70 km/h, le piéton malhabile engagé sur la chaussée comme le cycliste frôlé par une voiture, sont en danger de mort.

Respect de la loi par tous

Les aménagements en faveur des piétons comme des cyclistes, ne dispensent pas ceux-ci de respecter le code de la route.

Ils ne doivent pas abuser de leur priorité et savoir qu'aucune voiture ne peut s'arrêter pile. Ils doivent se rappeler aussi que ce sont eux qui iront à l'hôpital en cas d'accrochage.

La prise de conscience des autres usagers et le respect mutuel doivent entraîner une  vigilance réciproque et une meilleure sécurité pour tous.

L'insécurité routière pour les piétons et cyclistes en 2000

Piétons :

Tués 793, Blessés graves 3532, blessés légers 14866

Cyclistes :

Tués 255, blessés graves 1039, blessés légers 4888

Ces chiffres concernant les cyclistes ne doivent pas faire illusion. Si le nombre de cyclistes tués est relativement plus faible que celui des autres usagers, ce n'est pas que ce mode de transport soit plus sûr, c'est au contraire que la circulation à bicyclette est perçue comme dangereuse. C'est cette peur qui dissuade bon nombre de personnes à utiliser leur vélo.

 


 

© 2001-2004 LCVR - Derniere modification le 9 décembre 2004.