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jeudi 16 déc. | Envoyer cette page par email - Imprimer ce document | ||||||||||
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Ceinture de sécurité une protection efficaceCela fait 12 ans que le port de la ceinture de sécurité à l'arrière est obligatoire, la boucler n'est toujours pas devenu un réflexe Un constat inacceptable :D'après des enquêtes visuelles, le taux de port de la ceinture aux places avant serait de 95 % hors agglomération et de 80 % en agglomération. Aux places arrières ce taux est plus faible, sans qu'il soit possible de le déterminer avec précision. Certaines enquêtes réalisées sur autoroutes annoncent des chiffres de l'ordre de 60%. Lors des accidents corporels les enquêteurs notent, chaque fois que possible (dans 80% des cas), ceux des usagers qui étaient ceinturés ou non. En 2001, 6,1 % des usagers des voitures accidentées pour lesquels cette observation a pu être faite n'étaient pas ceinturés. Ils représentent 29 % des tués. Pour les usagers impliqués dans un accident corporel et pour lesquels il a pu être établi s'ils étaient ceinturés ou non, le risque d'être tué est de 2% pour ceux qui étaient ceinturés et de 12,5 % pour ceux qui ne l'étaient pas. (Source ONISR bilan 2001) Malgré l'imprécision de certaines données, l'efficacité de la ceinture est patente, sauf bien sûr dans les cas de chocs frontaux à vitesse élevée. Parmi les usagers accidentés en 2001, près de 10000 ont eu la vie sauve grâce à leur ceinture. Un millier de vies supplémentaires pourraient être sauvées chaque année si les réfractaires acceptaient enfin de s'attacher. La proportion de ceux qui refusent encore par négligence ou volonté de faire ce geste pourtant si simple est inacceptable. La boucler même en villeIl est bien connu que le port de la ceinture est beaucoup moins fréquent en ville qu'en rase campagne. Or, un accident mortel sur trois a lieu en ville, sur de petits trajets et un choc peut être fatal dès 30km/h. En 2001, 170 garçons et filles de moins de 14 ans ont trouvé la mort sur le chemin de l'école, alors qu'ils étaient passagers. ConvaincrePourtant les dernières campagnes d'affichages et télévisuelles de la sécurité routière ne lésinent pas sur le choc des photos ou des images pour nous rappeler que : « En ville, il n'y pas que les voitures qui sont accidentées ! . Cette communication met en scène souvent et à juste titre un adulte et des enfants non ceinturés, tombant d'un balcon ou encore affreusement mutilés après un choc. On y voit également un enfant non attaché aux places arrière et lancé comme un projectile dans l'habitacle venant heurter sa mère assise devant et pourtant bien attachée. Ceci pour traduire en fait, qu'un arrêt brutal à partir de 50 km/h équivaut à une chute du 3ième étage ou qu'un enfant de 30 kg projeté à cette vitesse représente un projectile d'une tonne. Dans toutes ces campagnes, le défaut de ceinture y est clairement désigné comme l'un des risques majeurs d'aggravation des accidents en milieu urbain. Aux vitesses moyennes pratiquées en ville, il est donc important de rappeler que la ceinture amortit suffisamment le choc pour le rendre supportable par l'organisme et qu'elle résiste à une force de 3 tonnes. |
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